L’Accord de Paris sur le climat fête ses cinq ans, dans la joie d’une Amérique de Biden qui s’apprête à le rejoindre. Pourtant, la terre continue inexorablement à se réchauffer, ce phénomène n’ayant guère connu d’inflexion durant les périodes de confinement sur tous les continents. On se demande même si cela fait sens de chercher à l’endiguer en obligeant les citadins à rouler en vélo, quels que soient leur âge et la météo du moment. Certes, préserver l’environnement est essentiel, mais il serait peut-être sage de se préparer aussi à l’inéluctable, à soir une augmentation progressive de la température, avec les conséquences qui en découlent.
Si les hivers sont plus doux, il suffit de baisser le chauffage. Certes. Mais que faire durant les étés de plus en plus chauds ? La climatisation de tous les immeubles serait une hérésie écologique. Il faudrait plutôt développer les « maisons actives », qui par leurs vertus isolantes, permettraient une modulation de la température, en été comme en hiver, sans recourir massivement à la climatisation et au chauffage. Nous y reviendrons… dans quelques décennies ! Retour vers le présent, donc.
Durant les périodes de canicule, il est difficile de trouver le sommeil. Si l’on exclut la climatisation, a fortiori le bruyant et désagréable climatiseur mobile qui consomme 2500 watts, que peut-on faire pour mieux dormir ? Certains se collent un ventilateur en pleine face, durant toute la nuit. Idéal pour se réveiller avec un torticolis ! D’autres optent pour une méthode plus radicale : se coucher sans se sécher après une douche froide. Outre les désagréments que l’on devine, l’effet est de courte durée s’il fait 30 degrés dans la chambre.
Est-ce au niveau du lit que l’on peut trouver son salut thermique ? Nous consacrons un article au lit à eau, le Waterbed made in USA, qui connut un franc succès outre atlantique dans les années 1970, mais vous y découvrirez que si on peut effectivement saluer ses capacités climatisantes (quelques glaçons dans l’eau ?), il présente de sérieux, très sérieux inconvénients. On trouve dans le commerce des sur-matelas climatisés. Avec leur aspect circuit intégré, l’objet peut aussi faire penser à une chaise électrique version allongée ! Pas certain que ce soit très bon pour la santé de s’allonger sur ce tapis réfrigéré, et surtout d’y passer la nuit.
Il est bien plus raisonnable, et à terme efficace, de s’offrir un matelas classique, mais dont la fabrication fait appel à des matières ayant des facultés thermorégulatrices naturelles, comme le coton, le lin, le cachemire, et bien entendu la soie, dont les qualités sont connues depuis des millénaires. Les meilleurs fabricants de literie, comme Maison de la Literie, le partenaire de notre Saga du Lit, s’y investissent avec une offre d’excellence en la matière.
Cette thermo-régularisation s’inscrit parfaitement dans l’esprit de la COP 21 et de la lutte contre le réchauffement climatique, puisqu’elle permet aussi de réduire l’intensité du chauffage en hiver, voire de le couper totalement, ceci étant par ailleurs une source d’économie.
Décidément, choisir une literie, et tout particulièrement un matelas, ne doit pas être le fait du hasard. Cet objet devient de plus en plus élaboré et sophistiqué. En cette ère de dérèglement climatique, il faut aussi penser à la thermorégulation pour passer d’excellentes nuits, en hiver comme en été. Lorsqu’elle est aussi simple que l’utilisation de fibres naturelles, il serait dommage de s’en priver.
Michel Taube