La saga du LIT
06H55 - dimanche 22 novembre 2020

La France déprime ? Tous dans nos lits ! L’édito de Michel Taube

La France déprime ! Même le ministre de la santé, Olivier Veran, le confesse : « On l’appelle mal-être, ras le bol, stress, anxiété ou déprime, l’impact est réelNos vies sont bouleversées en profondeur », a convenu le ministre en mettant l’accent sur la situation des étudiants. Tel un mollusque que le danger incite à se recroqueviller dans sa coquille, l’Homme inquiet se réfugie donc dans sa coquille, sa maison et son « cœur de coquille » : son lit !

En cette période d’incertitude, alors que la France va de crise en crise, entre couvre-feu et confinement, entre violence urbaine et crime islamiste, alors que l’économie souffre et que l’explosion sociale couve, le lit est aussi une échappatoire, la porte des rêves, dont on espère qu’ils ne deviennent cauchemars.

On peut même le voir comme un vecteur d’égalité sociale, car même s’il existe de considérables différences de qualité et de confort (et de prix) entre une literie et une autre, le « riche » dans son palace ou le « pauvre » dans son HLM se retrouveront dans un espace de dimension équivalente, son rectangle des songes. Le sommeil, bon ou mauvais, le rêve comme le cauchemar, n’ont pas de dimension sociale. Si lutte des classes il devait y avoir, ce serait peut-être celui qui a le plus de responsabilités, qui prend le plus de risques, celui dont la situation est a priori la meilleure et qui a donc le plus à perdre, qui dormirait le plus mal. Le sommeil d’un commerçant au bord de la faillite à cause d’un confinement d’une iniquité qu’aucun pays ne nous envie (il n’y a pas que les 35 heures !) doit être agité. Sueurs froides…

Le 4 décembre, puisque la date retenue du Black Friday a été repoussée de haute lutte, Françaises, Français, dormez la nuit et ne passez pas des heures à cliquer sur Internet pour acheter foison de produits et de biens ! Dormez plutôt et allez dès le 5 septembre chez votre commerçant voisin consommer vos deniers économisés et acheter un bon repas de fête à emporter de votre restaurant préféré et résistant.

Ah le lit, ou plus généralement la maison, le home sweet home, sont des symboles et des symptômes d’une époque hors norme, d’un monde que l’on n’imaginait pas il y a un an, alors que planait déjà sur les commerçants, à Paris en particulier, la menace d’une grève d’une poignée de privilégiés des transports, faisant une fois encore de ces commerçant les victimes expiatoires d’une société malade.

Dans ce monde devenu fou, nous sommes condamnés à avoir confiance en l’avenir, faute de l’avoir en notre gouvernement. Les Londoniens n’ont pas fléchi sous les bombes de la Luftwaffe pendant le Blitz, en 1940. Eux aussi se recroquevillaient dans leurs appartements, leurs caves, puis en sortaient revigorés et décidés à conjurer le sort. Notre guerre, du moins celle contre le Covid-19 que nous avait présenté notre chef des armées comme l’ennemi à abattre, est une promenade (mais pas de santé !) en comparaison d’un conflit armé, même si l’ennemi est plus sournois et invisible.

Nous n’avons pas à nous réfugier à la cave, à en ressortir pour découvrir un champ de ruines. Mais nous ne pouvons que nous abriter dernière nos masques et nos (gestes) barrières pour échapper aux bombes virales. Nous avons aussi nos morts (près de 50.000 en France) et nos blessés de guerre, dépressifs compris qui sont de plus en plus nombreux.

Une maladie de « riche », la dépression ? Parfois peut-être. Le lit s’avère être un outil de prévention de la dépression. Notre cocon, notre coquille, notre refuge le plus intime. S’y terrer serait une erreur fatale, mais bien y vivre ses nuits, ses réveils, ses grasses matinées dominicales, peut même s’avérer est un remède contre la mélancolie et la déprime.

De nombreuses personnes regardent la télévision au lit. La semaine prochaine, nous serons à nouveau 30 millions à regarder le président de la République nous annoncer un déconfinement saucisonné, progressif qui fera étaler sur trois mois une sortie de confinement étouffante. Combien serons nous à regarder le chef de l’Etat de nos lits douillets ?

Allez, positivons ! Pensons à nos aimés et à nos proches. Le lit ne nous portera en douceur vers les songes et nous en ramènera optimiste et revigoré que s’il est associé à des pensées positives. Un bon film (évitez « contagion » ou « virus » !), un bon spectacle, n’importe quel divertissement permettant de se vider l’esprit fera l’affaire. Sinon, il vaut mieux éteindre la télé et ne pas regarder Macron nous asséner ses vérités culpabilisatrices !

 

Michel Taube

Le lit de père en fille

La sieste d’Hugo

La sieste, oui, mais quelle sieste ?

La sixième heure

Le sommier-coffre, un gain de place pour tous !

Solution ultime pour les petites chambres et les petites...

Comment se lever du bon pied ?

Se lever tôt peut vite devenir un parcours du combattant....

Les secrets de la Maison de la Literie : 40 ans de succès à la française

Depuis 1975, la Maison de la Literie a su se hisser...

À quoi le lit du futur ressemblera-t-il ?

Burton and Cross, ou les nouvelles technologies des matelas

Le sommier-coffre, un gain de place pour tous !

De la chambre à la politique : le duc d’Orléans fait le grand écart

Qui aurait crû que le lit pouvait refléter notre...

Faut-il vraiment faire son lit ?

Selon certains spécialistes, il n'est pas bon de faire...

Fake news : la mort de Léonard de Vinci

Un lit de génie

Tout à Amboise rappelle le génial Léonard de Vinci...

Depuis quand dort-on à deux ?

Le lit et l’enfant : des bienfaits du cododo (sauf en France ?)

Le sommeil dans le monde : le hamac mexicain

Parmi les préjugés que les Occidentaux ont sur des...

Confidence pour confidence

Mata Hari, l’espionne fatale

Saga du lit : confessions sur l’oreiller. Mata Hari aurait-elle fait parler James Bond ?

Dormir comme des Inuits

Fais dodo, Colas mon p’tit frère… Éternelles berceuses (en 4K – Dolby 5.1)

Le changement d’heure perturbe-t-il votre sommeil ?

Manque de concentration, irritabilité, appétit perturbé...

Changement d’heure à la sauce européenne

Quand le Lit prend vie

Lit médicalisé : Innover sans cesse pour le confort du patient

Triclinium et lit de table : ils sont fous, ces Romains !

Le lit à deux places

Le dessous des couettes

Trouver le sommeil : cela n’a pas de prix, mais...

28 au lit ou les Dormeurs de Sophie Calle

Les têtes de lit

King Size Bed

La Comtesse de Ségur : sociologie de la chambre d’enfant

Les pieds de lit : entre esthétique et commodité

Qu'il s'agisse de prendre son pied ou de choisir celui...

« Insomnie » by Marginal Ray

Une oeuvre musicale inspirée par la Saga du Lit

Ces lits qui nous font marrer

Déterminé à demeurer les deux pieds dans le même...

Le lit électrique

Literie, les tendances de la rentrée 2.

Literie, les tendances de la rentrée : 1. La location avec option d’achat

Le lit de reines en impératrice

Heredia célèbre le lit

Poète cubain, José-Maria de Heredia incarne à merveille...

Quand Napoléon faisait du glamping

Le lit de la rentrée

Belmondo, le lit et nous

Le matelas des temps modernes

Le lit selon Pierre Perret

Hôtel, location… que valent les lits de vacances ?

Pour le client, c’est l’aventure !

L’origine du matelas ou petite histoire du lit

Le lit au cinéma, partie 2 : Sensualité sous les draps

Le Lit dans la littérature : Guy de MAUPASSANT

Mick Jagger : un immense expert… du lit !

Les couturiers du lit. Reportage photos

Bizarre, bizarre… quand le cinéma fait valser les lits.

La literie dans le monde. Deuxième volet : le Brésil et ses hamacs

Les bonnes âmes de matelas

Les stars au lit : In bed with Madonna !

Protéger la planète en dormant, le rêve !

La literie dans le monde. Premier volet : le Japon

Métier Tapeedger

Dormir, une activité culturelle ?

Le flagship de la Victoire avec Maison de la Literie

La Chambre double de Baudelaire. Chronique littéraire du lit, partie 2

Les lits où s’est forgée l’Histoire : De Gaulle au Trianon

Le lit, la nuit, les trains selon Jean Castex.

Le lit dans la peinture : Buffet et lit…

Proust, l’infini depuis son lit

Maison de la Literie, ou l’art de monter en gamme avec Tousalon et Place de la Literie

Actu’Folies : tout va désormais dépendre de la résistance du sommier ! 

L’art de faire son lit

Le lit dans l’Art : un peu de beauté ne nuit pas avec les Préraphaélites. La chronique de Jean-Philippe de Garate

Faire ou ne pas faire son lit ?

Japon, la chambre-lit ou la chambre à coucher « dernier cri »

La bonne position du lit ou la quadrature du cercle

Dalida, Balavoine, Dutronc, Hardy… Le lit, inspiration des vedettes de la chanson française.

Pendant les fermetures, la vie… et les achats continuent

Le lit et les démons de minuit

Sous le lit, à l’heure des démons

Les mystères de l’oreiller : révélations

L’oreiller selon Larousse (ou le Petit Robert)

L’oreiller dans la peinture. Petit florilège…

Le lit de Pâques

L’enfumage du Made in France ?

L’inspiration au creux du lit

Vous avez dit lits-ing ou leasing ?

Les matelas, une banque(tte) sans découverts

Dormir au creux de ses passions, comme les enfants

Le canapé-lit, l’ingéniosité au service du confort

Alain Delon le rebelle. De l’alcôve à la gloire.

Avec les matelas non réversibles, une corvée en moins

Brigitte Bardot : « Ciel de lit ! »

Faire chambre ou lit à part, le secret des couples qui durent ? L’édito de Michel Taube

De bons lits pour la paix des ménages

Elizabeth II, la reine qui dormait seule.

Lit de rivière, rivière de lit

Le lit, au cœur du Nouvel An chinois. L’édito Vœux de Michel Taube

Jean-Claude Darmon, le repos du guerrier

Manger au lit, c’est oui ou non ?

Amour de lit et lit d’amour

Louis XIV, le Roi Soleil aux 400 lits

Édouard Nahum, le lit, son allié bonne humeur