Edito
11H03 - samedi 14 juin 2025

Michel Taube : face à la menace nucléaire iranienne, il est temps qu’Israël ne reste pas seul à être le gendarme de nos libertés.

 

L’Iran des mollahs veut se doter de l’arme nucléaire et le monde a mis les pieds sous le tapis.

Face aux tyrans, la diplomatie conduit toujours à l’échec. On ne négocie pas avec des fanatiques. On ne discute pas avec ceux qui veulent la destruction de l’autre comme préalable à toute paix. Depuis 1979, le régime des mollahs à Téhéran avance plus ou moins masqué, usant de la ruse islamique – la taqiya – pour endormir les Occidentaux, infiltrer les sociétés civiles, et imposer une hégémonie chiite à coups d’idéologie, de terreur et bientôt, peut-être, de bombes atomiques.

L’Iran n’a jamais cessé de vouloir l’arme nucléaire. Pendant que la communauté internationale se perdait dans des accords creux, des négociations sans fin, des apaisements diplomatiques dignes des années 30, Téhéran enrichissait son uranium, développait ses vecteurs balistiques et testait la résistance de l’Occident. Aujourd’hui, les faits sont là : selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le régime iranien est à un souffle du seuil militaire. La bombe est à portée de main.

En parallèle, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, financés, formés et téléguidés par l’Iran, servent de bras armés à une révolution islamique mondiale qui ne dit pas son nom. Depuis vingt ans, le monde regarde ailleurs. Le régime iranien écrase son peuple, persécute les femmes, exécute ses opposants, et personne n’agit. Pire : certains dans nos démocraties excusent, relativisent, justifient au nom d’un anti-impérialisme dévoyé.

Le mouvement Femmes Vie Liberté en Iran, le 7 octobre en Israël auraient dû être des moments de prise de conscience et de mobilisation massive de la communauté internationale pour faire tomber les mollahs à Téhéran.

Hier soir, Emmanuel Macron a enfin haussé le ton, actant au passage l’échec – pour le moment – de toute tentative onusienne de reconnaître un État palestinien dans un contexte où le Hamas reste une marionnette du régime de Téhéran. Il était temps. Mais ce sursaut verbal suffira-t-il à réveiller les consciences européennes ?

L’intervention militaire israélienne sur des sites stratégiques iraniens n’est pas une agression. C’est une action préemptive légitime, presque in extremis. Israël joue, encore une fois, le rôle de gendarme d’un monde libre trop frileux pour se défendre. Il ne s’agit pas seulement de sécurité israélienne, mais de survie occidentale. Ce que l’Iran prépare, c’est un ordre islamique totalitaire, du Golfe à la Méditerranée, et bien au-delà.

La bombe iranienne, ce serait la bombe de Khamenei, du Hezbollah, du Hamas, des Houthis, des Frères musulmans, de tous les ennemis de la liberté et de la civilisation. La tolérer, ce serait capituler.

 

Michel Taube

 

 

Directeur de la publication

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