Edito
10H21 - vendredi 13 juin 2025

En finir avec les mollahs de Téhéran, le Hamas et le Hezbollah. L’édito de Michel Taube

 

En finir avec les mollahs de Téhéran, le Hamas et le Hezbollah. L’édito de Michel Taube

Il faut dire ce qui est : Israël ne manque pas de courage. En lançant cette nuit une opération massive et chirurgicale contre les installations nucléaires et militaires iraniennes, l’État hébreu fait ce que la communauté internationale n’a jamais eu le cran d’assumer. Il fait le sale boulot. Celui que les grandes puissances, obsédées par leur confort diplomatique, refusent de faire depuis des décennies.

Précisons d’entrée de jeu un point capital : nous n’avons ni Netanyahu et encore moins ses alliés extrémistes et fous de dieu dans notre coeur. Or cette nuit, Israël a démontré une fois de plus sa capacité à frapper avec précision des objectifs stratégiques dans tout l’Iran, comme elle l’a fait à Natanz, Parchin, Tabriz ou encore à Téhéran même. Cette opération prouve que Tsahal sait distinguer entre civils et militaires. La même précision technologique avait été déployée contre les dirigeants du Hezbollah au Liban l’an passé. Preuve par Israël que les massacres de civils à Gaza auraient pu, auraient dû, être évités. La guerre totale contre le Hamas aurait pu être menée autrement.

Mais l’heure n’est pas au regret : l’Iran approche du point de non-retour nucléaire, et Israël a réagi en conséquence.

Il faut cesser cette hypocrisie occidentale : on célèbre le cinéma iranien au Festival de Cannes tout en fermant les yeux sur la persécution des femmes, des homosexuels, des opposants. On encense les poètes persans et on oublie les têtes tranchées sur les places publiques. On fait mine de négocier avec les mollahs quand ils financent le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza et les Houthis au Yémen. Cela suffit. La République islamique d’Iran n’est pas un régime avec lequel on discute. C’est une menace à éliminer.

Imaginez un monde sans les mollahs de Téhéran, sans le Hezbollah au Liban et sans le Hamas à Gaza. Ce ne serait pas le Moyen-Orient seul qui respirerait. Ce serait l’humanité entière. Les femmes iraniennes retrouveraient la lumière. Les Libanais redeviendraient libres. Les Palestiniens seraient enfin libérés de leurs bourreaux islamistes. Et l’Europe, si proche géographiquement, et gangrénée dans ses banlieues et bien au-delà par le poison des Frères musulmans, cesserait de trembler à chaque crise régionale.

Israël ne mène pas une guerre, il mène une guerre juste, celle de l’Orient et de l’Occident éclairés contre les islamistes. La guerre de notre survie culturelle et politique. Car ce combat, qu’on le veuille ou non, nous concerne tous.

 

Michel Taube

 

Directeur de la publication

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