Le gouvernement français réagit, enfin, a-t-on envie de dire, contre la lourde amende qui pèse sur BNP Paribas, accusée par les autorités américaines d’avoir organisé des transactions avec des pays sous embargo, notamment l’Iran.
Dans une lettre au président américain, François Hollande l’alerte sur le « caractère disproportionné des sanctions envisagées ». Mercredi 4 juin, le chef de l’Etat a non seulement brandi le « risque de déstabilisation » de la zone euro, mais a aussi mis dans la balance les négociations en cours sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis.