Le Portugais Antonio Guterres prend le 1er janvier les rênes des Nations unies au moment où l’organisation internationale a montré son impuissance en Syrie, et il ambitionne de lui donner un nouvel élan.
Premier ancien chef de gouvernement à diriger l’ONU, il succède à 67 ans au Sud-Coréen Ban Ki-moon pour un mandat de cinq ans.
Grands espoirs mais marges de manœuvre étroites
Son élection unanime a fait naître de grands espoirs. Des crises multiples et complexes – Syrie, Soudan du Sud, Yémen, Burundi, Corée du Nord – une lourde bureaucratie et un Conseil de sécurité divisé laissent cependant à M. Guterres peu de marge de manoeuvre. Lui-même reconnaît que « le secrétaire général n’est pas le maître du monde » et qu’il dépend du bon vouloir des grandes puissances.