Edito
14H29 - mercredi 26 novembre 2025

Une France 100% choisie ! L’édito de Michel Taube et Radouan Kourak

 

Une France 100% choisie ! L’édito de Michel Taube et Radouan Kourak

La tenue du 2ème Forum économique des banlieues les 27 et 28 novembre, au Palais d’Iéna, cœur battant de la République de la société civile, siège du Conseil économique, social et environnemental, n’est pas qu’un événement entrepreneurial.

Le Forum « Made in banlieue » est un acte politique.

Aziz Senni fondateur du Forum, et qui nous a accordé une interview, Philippe Bourguignon, président d’honneur, mais aussi Xavier Niel, Fondateur de free, Gérald Darmanin, Ministre de la justice, Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, Dominique de Villepin, ancien premier ministre, Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’économie et du redressement productif, Fabienne Arata-Camps, PDG de LinkedIn France, et de nombreuses autres personnalités, n’ont pas réuni un simple parterre d’ entrepreneurs venus chercher les investisseurs présents et du réseaux politiques ou d’élus mobilisés pour l’événement.

Mieux, ils portent une vision. Une vision forte. Celle d’une France fondée sur la responsabilité individuelle, le courage, l’effort et le refus de l’assignation à toute résidence sociale ou identitaire.

Aziz Senni, fondateur du Forum économique des banlieues : « La politique de la ville est morte ! Il faut un VRP des banlieues à Bercy ! »

Le Forum s’adresse aux 250 000 TPE et PME installées dans nos 1609 quartiers prioritaires ainsi qu’aux investisseurs nationaux et internationaux qui ont compris le potentiel de 150 milliards d’euros qu’ils représentent.

Leur credo est clair : prends-toi en main, bouge tes fesses et nous serons à tes côtés. Une petite révolution politique à la française mais très anglo-saxonne en apparence, nourrie d’un esprit libéral au sens noble du terme. Une philosophie qui dit à chaque jeune, à chaque chômeur, à chaque allocataire, à chaque femme seule et abandonnée par son homme, à chaque aîné licencié à 55 ans, quelles que soient ses origines ou sa religion : deviens ce que tu es, montre-nous que tu veux construire ta vie et nous t’accompagnerons. Mieux encore, nous le ferons avec toi ! Il y a du McDo dans cette philosophie, ce fameux « venez comme vous êtes » qui pourrait faire plus pour la cohésion nationale que bien des politiques publiques.

Cette révolution du « Made in banlieue » constitue un démenti cinglant à trente ans d’échecs des politiques de la ville. L’Etat a déversé des centaines de milliards d’€ en subventions, aides collectives, dispositifs sociaux, rénovations urbaines, qui ont trop souvent figé les habitants des banlieues dans une dépendance, parfois confortable, et pourtant destructive. La logique territoriale a fabrique des ghettos urbains, sociaux, culturels. Elle a brisé des ambitions au lieu de les libérer.

Il est urgent de renverser la table et de passer d’un modèle uniquement basé sur le social collectif, sur l’assistanat bureaucratique et déresponsabilisant, à un modèle fondé sur la croissance économique, sur le travail, sur l’individu, sur la personne et son engagement.

Finis les droits, vive les devoirs et les droits, vive la responsabilité !

L’entrepreneuriat, la croissance des TPE et PME locales, la promotion de ces territoires auprès d’investisseurs, le mentorat, le parrainage entrepreneurial, la transmission personnelle d’un aîné à un jeune, voilà la clé. Si ce Forum Économique parvient à imposer cette révolution politique, économique et culturelle, il pourrait offrir à la France un point de croissance par an et, surtout, un espoir de réconciliation nationale.

 

L’ennemi du « Made in banlieue », c’est moins le racisme et les préjugés de la communauté nationale que le ghetto issu du triptyque infernal « assistanat paresseux – islamisme séparatiste – wokisme anti-France ».

Ne nous berçons pas d’illusions. La banlieue, ce n’est pas le paradis (d’ailleurs, les jeunes qui s’en sortent n’ont qu’une envie, quitter leur quartier d’origine). La banlieue est devenue le creuset d’un anti-France qu’on ne peut accepter. Nacotrafic, haine des flics, explosion des familles monoparentales, soumission des jeunes femmes, déscolarisation et effondrement du niveau scolaire, violences urbaines, islamisations, les maux des banlieues sont légion !

Les banlieues d’aujourd’hui sont aussi le creuset d’un communautarisme profond, d’un séparatisme larvé, d’une détestation assumée de la France qui se transmet de génération en génération.

Autant de freins à l’émergence d’une société d’entrepreneurs mais aussi d’une société fière d’être Française et de ses valeurs républicaines fondatrices : la laïcité, le respect, la liberté d’expression.

Pour être plus précis et selon nous, le « Made in banlieue » à la façon Senni, qui s’inscrit dans la souveraineté nationale du « Made In France », a un véritable ennemi : l’identité communautariste et l’assistanat paresseux, autant défendus par des religieux-ultra que des assistantes sociales wokes qui détestent autant la France que la liberté individuelle.

Bref, selon nous, la France du « Made in banlieue » ne devrait pas voter Mélenchon qui non seulement déteste les entrepreneurs mais a abandonné la laïcité à la française par clientélisme !

Car dans la France d’Aziz Senni, comme dans celle que nous avons perdue mais dont nous rêvons toujours, le travail, l’effort, le fait de se lever tôt le matin (et donc de se coucher pas trop tard) tiennent une place centrale !

Or dans certaines communautés issues de l’immigration, ne pas travailler est particulièrement mal vu. Notamment avec l’immigration latine : portugais, italien ou encore espagnol. Pour ces Français d’origine étrangère, la valeurs « travail » est sacrée. Et donc il est quasiment inconcevable pour ces familles que les jeunes restent à la maison ou en bas de leur immeuble à rien faire et surtout de ne pas travailler, de ne pas apporter de valeur ajoutée à la famille. Est-ce le cas dans toutes les communautés françaises originaires d’Afrique ?

L’équation identitaire est cruciale et nous devons la dépasser en redonnant vie à un projet France mobilisateur où personne n’oublie ses origines mais chérit la France comme sa mère ! 

 

Reconquérir ces générations perdues de la République

Oui, il y a des territoires perdus de la République et Aziz Senni a raison de vouloir y activer massivement le levier économique faire émerger des entrepreneurs dans les banlieues. Ce sont deux générations perdues de la République qu’il faut reconquérir par le développement économique, l’emploi, le travail et la promotion sociale !

Nous voulons des entrepreneurs, mais pas des entrepreneurs islamistes. Pas des entrepreneurs qui battent leur femme au nom d’un dogme dévoyé. Pas des entrepreneurs qui crachent sur la France tout en applaudissant le drapeau algérien alors qu’ils sont Français.

Le Forum économique des banlieues répond à un défi libéral et économique. Il doit maintenant s’inscrire dans une stratégie globale de reconquête républicaine. Car un jeune qui réussit, un jeune qui crée et emploie, un jeune qui se construit un avenir, a cinq fois, dix fois, mille fois plus de chances d’échapper à ce triple piège que nous combattons de l’asssistanat paresseux, du communautarisme islamiste et de l’assignation woke identitaire. Ce rouleau compresseur qui détruit la France universaliste parmi cette génération perdue de la République.

Oui, nous voulons une France 100% choisie. Une France 100% entrepreneuriale. Une France 100% républicaine. Et la France du « Made in banlieue » nous fait gagner la moitié du combat !

 

Michel Taube et Radouan Kourak

Directeur de la publication

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