Le président de la République Emmanuel Macron a élevé le 14 mai Bernard Hayot au grade de grand Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Justice et honneur furent ainsi rendus à l’homme qui fait partie des plus belles réussites entrepreneuriales et humaines de notre pays.
Mais tous les Français ne l’entendent pas de la sorte. Les attaques fusent sur les réseaux sociaux et débordent jusqu’au Parlement.
Que des Petitot, des ultra-gauchistes wokes et indépendantistes, s’attaquent à Bernard Hayot, rien d’étonnant. Même si leur virulence interdit que l’on s’y habitue !
Mais ce qui est nouveau depuis quelques mois, c’est que des femmes et des hommes politiques respectables ont décidé de relayer ces attaques de façon totalement démagogique et extrêmement dangereuse : on s’en souvient, Manuel Valls a osé accuser le groupe GBH « d’étouffer l’économie des Outre-mer » dans un style et un ton qui ont surpris. Cette semaine encore, une députée Réunionnaise membre du Parti socialiste (ou ce qu’il en reste, c’est-à-dire un supplétif mal léché des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon) a dénoncé l’initiative du président Macron. On s’attendait à une réponse plus courageuse du gouvernement.
La réalité, c’est que, sous prétexte de lutte contre la vie chère, ces attaques font le jeu des plus haineux. Bernard Hayot et ceux qu’il incarne à ses yeux, Petitot les appelle « les maudits ».
Manifestement, ses détracteurs feignent d’ignorer l’homme Bernard Hayot et son groupe GBH, qui sont fait autant d’exigence entrepreneuriale que de solidarité et de main tendue. Les innombrables engagements sociétaux et culturels plaident pour lui. Que ses détracteurs aillent donc faire une retraite dans L’Habitation Clément et peut-être seront-ils touchés par la grâce de la Martinique qu’a bâtie Bernard Hayot. On peut toujours rêver…
Alors oui, le groupe GBH bénéficie dans plusieurs territoires d’Outre-mer de positions très fortes, voire dominantes dans certains secteurs d’activité. En France, on n’aime pas les meilleurs, c’est connu ! Oui, les Outre-mer ont besoin que se développent la concurrence, de faciliter les projets d’entreprises et d’investissements venant des Antillais, des Ultramarins, de l’hexagone et du monde entier.
Mais, d’après de nombreuses sources consultées, le groupe Bernard Hayot et son fondateur ont souvent facilité ceux qui leur ont demandé des conseils et de l’aide pour avancer, notamment parmi les Antillais caraïbéens. A moins de basculer dans une économie dirigiste et socialiste (ce que la France est déjà en partie), GBH fera partie de la solution, des solutions, pour proposer aux Outre-mer un fort développement économique.
Mais cet acharnement a des causes bien plus profondes… Nous l’avons entendu dans de nombreux débats en ce mois de commémoration de l’abolition de l’esclavage : pour les haineux, Bernard Hayot et toutes celles et ceux ce qu’il représente sont responsables, coupables ou les héritiers des affres de l’histoire de la colonisation et de l’esclavage. C’est évidemment faux comme le rappelle le portrait que nous publions de ce self-made-man.
Au fond, s’attaquer à Bernard Hayot, c’est devenu, il faut le dire, le fonds de commerce de ceux qui, par pur racisme et mépris du présent, s’en prennent aux békés d’une part et à la France en Martinique et dans les Outre-mer d’autre part.
La racialisation de l’espace public frappe les Antilles comme un cyclone. Bernard Hayot en est une cible presque facile pour ne pas dire une victime de cette époque.
Mais il faut tenir bon : défendre Bernard Hayot, c’est défendre les békés, certes, mais c’est autant défendre tous les Antillais, et, au fond, c’est défendre une certaine idée de la France.
Michel Taube