Le président chinois Xi Jinping a annoncé le mercredi 16 décembre, lors de la Conférence de Wuzhen, qu’ « aucun pays ne doit poursuivre l’hégémonie dans le cyberespace ni interférer dans les affaires internes d’autres pays, ou prendre part, participer ou soutenir des cyberactivités qui sapent leur sécurité nationale ». L’annonce résonne clairement comme une légitimation de la censure au nom du respect de la souveraineté nationale dans l’espace virtuel, deux jours après que l’avocat engagé pour la défense des droits humains Pu Zhiqiang ait été jugé pour « délit d’opinion » sur le Twitter chinois (Weibo) à Pékin. Celui-ci aurait envoyé sept messages qui critiqueraient ou railleraient le Part communiste chinois (PCC).