Edito
07H35 - mardi 2 décembre 2025

Elise Lucet s’attaque à Bernard Arnault… Quand France Télévisions invente « le mur des riches » ! L’édito de Michel Taube

 

Elise Lucet s'attaque à Bernard Arnault... Quand France Télévisions invente le « le mur des riches » ! L’édito de Michel Taube

Il y avait le mur des cons ! Il doit bien y avoir le mur de riches quelque part dans les centaines de bureaux de France Télévisions et de la Maison de la Radio !

Après Cyril Hanouna, après CNews, après tant d’autres, voici désormais le tour de Bernard Arnault, prochaine cible au tableau de chasse de l’audiovisuel public.

Ainsi, Élise Lucet annonce un nouveau numéro de Cash Investigation consacré à Bernard Arnault. Consacré à quoi, au juste. À ses réussites entrepreneuriales ? A son rôle dans le rayonnement de la France ? A ses centaines de milliers d’emplois créés en presque un demi-siècle ? Non, évidemment.

Pour sûr, nous aurons droit à un reportage à charge et ad hominem.

Cash Investigation, Complément d’enquête, Envoyé spécial : toujours le même « monolisme » idéologique là où on est en droit d’exiger du pluralisme dans le service public !

Bernard Arnault est une cible idéale, providentielle même, pour Elise Lucet, devenue l’égérie du service public, la Saint-Just de l’audiovisuel, la prochaine ministre de la Communication des Insoumis s’ils arrivaient par malheur au pouvoir.

Par son style d’enquête et de reportage, Elise Lucet est devenue le chantre d’un journalisme de caniveau en gant blanc, prompte au harcèlement souvent, toujours dans le soupçon et la suspicion. Ses reportages sont toujours à charge, ses assertions jamais confrontées à des arguments adverses et souvent non vérifiées. Elle ne permet pas au téléspectateur de se faire son opinion, comme le service public devrait l’y obliger, mais elle lui impose sa vérité, c’est-à-dire son opinion.

A force de reportages et d’émissions toujours dans le même style accusateur, Elise Lucet est devenue l’icône des envieux, des jaloux, des haineux, des assistés, de ceux qui ont fait profession de détester le travail depuis l’avènement des 35 heures et de honnir ceux qui réussissent.

Certes, Bernard Arnault ne subit pas sa première attaque. François Ruffin a notamment bâti sa notoriété et engrangé de confortables droits d’auteur (compatibles avec ses convictions ?) en produisant un film à charge contre le patron de LVMH. Le prolétaire de la Somme doit un peu sa carrière de député à l’homme le plus riche de France !

En Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis, Bernard Arnault serait célébré, adulé. On lui érigerait des statues. En France, on le dézingue sur le service public avec nos propres impôts !

Quelle réussite française sera la prochaine à passer à la moulinette médiatique du service public de l’audiovisuel français ? Après Bolloré hier, après Bernard Arnault aujourd’hui, Michel-Edouard Leclerc demain ? Ses ambitions politiques pourraient lui créer autant de déboires qu’en ont connu un Bernard Tapie lorsqu’il est entré en politique.

 

Que l’on ne se trompe pas : si service public de l’audiovisuel n’en finit pas de s’attaquer aux plus belles réussites françaises, c’est parce qu’il vise le capitalisme libéral.

Car derrière les attaques contre Bernard Arnault et les grands patrons, ce sont bien tous les entrepreneurs de France qui sont visés, les PME, les TPE, les indépendants, les professions libérales, tous ceux qui se lèvent tôt le matin pour aller au combat et créer de la richesse, et qui sont pourtant attaqués de toutes parts par des impôts et des taxes exorbitants et par des freins administratifs bureaucratiques de plus en plus étouffants.

Une étrange alliance s’est formée en France, en quelques décennies, entre un personnel politique, même de droite, qui ne sait voter que des impôts et des médias tenus par des journalistes de gauche voire gauchistes.

Et, dans cette alliance, le service public de l’audiovisuel a parmi ses marottes idéologiques une haine du capitalisme et des entrepreneurs qui gagnent. On l’a vu depuis la nomination à Matignon de Sébastien Lecornu qui, allié à son « vice-premier ministre » Olivier Faure, a profité du relai complaisant de très nombreux médias français, et notamment de France Télévisions bien entendu, pour multiplier un matraquage médiatique pour la taxe Zucman, pour de nouveaux prélèvements obligatoires sur les entreprises et sur les riches, pour un impôt sur la fortune « improductive », concept odieux moralement et anti-économique.

Face à ces attaques anticapitalistes franchement primaires du service public de l’audiovisuel, comment voulez-vous que la France sorte de cette passion socialiste qui est en train de tuer le modèle social français ?

 

Renversement de tendance

L’affaire Dati avec Thomas Legrand et Patrick Cohen sur France Inter, la guerre déclarée par le groupe France Télévisions et Radio France contre CNEWS et le groupe Bolloré, l’effet pschitt voire dévastateur de reportages hostiles à des leaders d’opinion et des chefs d’entreprises libéraux ou de droite sur France 2 (Cyril Hanouna il y a six mois, CNEWS la semaine dernière, demain Bernard Arnault ?), la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public, dont le rapporteur est l’excellent député ciottiste Charles-Eric Alloncle, l’actualité ruisselle d’une prise de conscience : le service public de l’audiovisuel est attaqué de toutes parts !

Car fondamentalement le groupe France Télévisions et Radio France va contre les Français qui votent en majorité à droite !

Cette gauche dite caviar, germanopratine, qui s’enivre de sa propre vertu supposée et se noie dans les contradictions, gouvernera-t-elle longtemps le PAF public contre la majorité des Français ? Une gauche qui vénère le collectif contre l’individu, assène son utopie contre le réel, défend toute l’immigration contre une immigration 100% choisie, préfère son idéologie anticapitaliste aux femmes et aux hommes qui travaillent, entreprennent, innovent.

Les Français veulent-ils vraiment d’un service public de gauche ? La perte en une année de 500.000 auditeurs sur France Inter annonce-t-elle un renversement de tendance, une saturation idéologique devenue insupportable ? Les 4 milliards d’€ de budget passent de plus en plus mal en période de disette financière.

France Télévisions, Radio France, RFI : ni service ni public !

 

Michel Taube

Directeur de la publication

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