
Rodrigue Petitot, leader de la contestation violente et ultra-autonomiste, pour ne pas dire indépendantiste, profite de ses vacances estivales dans l’hexagone pour faire un Tour de France qui l’emmène dans une dizaine de métropoles et se termine ce dimanche 27 juillet par une marche contre la vie chère à Paris.
Cette tournée, qui rencontre excessivement peu de participants, bénéficie en revanche d’un soutien officiel de la France insoumise qui s’est fendue d’un communiqué de presse de soutien au RPPRAC.
Manifestement La France insoumise a décidé de faire de la Martinique sa base de conquête des indépendances dans les Antilles, n’en déplaise à la grande majorité des Antillais qui se sentent profondément Français mais qui, sous couvert de populisme démagogique, pourraientcéder à leurs sirènes.
Il est important de prendre conscience que l’organisation de Rodrigue Petitot déploie une stratégie fine d’implantation durable dans l’espace politique martiniquais. Depuis le début de ses exactions le 1er septembre 2024, le « R » a rencontré auprès des députés insoumis du territoire, notamment Marcelin Nadeau, un soutien politique sans faille.
Depuis le début de l’année 2025, le RPPRAC et ces élus d’extrême gauche agissent de concert : on l’a vu lors de la rencontre de Manuel Valls avec cette organisation dont plusieurs dirigeants sont pourtant poursuivis par la justice, et lors des Assises contre la vie chère tenuesen Martinique au mois de juin.
Nul doute que dans les mois qui viennent, cette alliance d’extrême gauche occupera le terrain politique, et ce dès les élections municipales de 2026 jusqu’à celle de la Collectivité Territoriale de Martinique en 2028. Si un de ses représentants succédaient à Serge Letchimy, le sort économique et institutionnel de la Martinique serait scellé.
Il est temps que les Martiniquais républicains prennent conscience de cette stratégie et offrent une alternative crédible et audible aux Martiniquais.
Michel Taube




















