Edito
09H05 - dimanche 20 juillet 2025

Logement : la loi des squatteurs contre le droit des travailleurs, il faut choisir. L’édito de Radouan Kourak

 

La loi des squatteurs : le scandale d'un système qui abandonne les travailleurs. L'édito de Radouan Kourak

Cette semaine, j’ai vécu une situation inacceptable. L’un de mes appartements a été squatté, et la réponse de l’État a été un mépris total pour le travailleur, l’entrepreneur, l’investisseur.

Un de mes collaborateurs arrive sur place et constate que la serrure a été changée. À l’intérieur, c’est un véritable carnage : meubles dégradés, frigo rempli de bière, vêtements personnels des squatteurs éparpillés un peu partout. Les voisins me confirment que ces individus occupent les lieux depuis plusieurs jours. Une situation qui n’aurait jamais dû exister, et pourtant, je n’ai eu aucune aide. Pire, j’ai découvert que la loi me protège moins que ces délinquants.

Je suis un entrepreneur, et j’ai investi dans l’immobilier. Cela signifie que je prends des risques, que je crée des emplois, que je contribue à l’économie de mon pays, la France. Mais quand il s’agit de défendre mes droits, l’État m’a laissé seul. J’ai consulté mes avocats. La réponse a été la même : les squatteurs ont plus de droits que moi. Moi, le propriétaire, le créateur de richesse, je n’ai aucun recours rapide, aucun soutien. Mais eux, ils sont protégés par une législation qui les couvre, qui les défend.

Face à ce déni de justice, j’ai dû prendre les choses en main. J’ai fait casser la porte, viré leurs affaires, nettoyé l’appartement, changé la serrure. Et là, vous n’allez pas le croire : les squatteurs sont revenus. Trois hommes, menaçants, ont osé me parler de porter plainte contre moi. Oui, vous avez bien entendu : des squatteurs, ceux qui occupent illégalement un bien, qui m’ont volé, dégradé mon bien, viennent me menacer et envisagent des poursuites. Une inversion totale des rôles.

Ce n’est plus possible. Ce pays marche sur la tête. La loi protège ceux qui violent la propriété privée, ceux qui parasitent le système, mais abandonne ceux qui, comme moi, travaillent, investissent et prennent des risques pour faire avancer ce pays. L’État devrait défendre les citoyens qui respectent les lois, pas ceux qui les bafouent. Quand un squatteur peut plus facilement échapper à la justice qu’un propriétaire légitime, c’est qu’il y a un problème profond dans notre société. La loi protège ceux qui violent les droits des honnêtes gens. Les victimes se retrouvent traitées comme des coupables, et les coupables, comme des victimes.

Mais ce n’est pas tout. La gauche, elle, fait tout pour soutenir ces squatteurs. Le Nouveau Front Populaire, dans son programme, veut abroger la loi anti-squats et offrir encore plus de protections à ceux qui occupent illégalement les biens des autres. Ces personnes, qui ne respectent rien, seraient encore plus favorisées sous un gouvernement de gauche. Et pendant ce temps, les propriétaires, les entrepreneurs, ceux qui contribuent à la richesse du pays, se voient punis pour avoir osé défendre leurs biens. Nous payons des impôts, nous investissons, nous créons de l’emploi, et pourtant nous sommes abandonnés.

Malheureusement, je ne suis pas seul à subir les affres d’un système qui marche sur la tête.

Prenez l’exemple de ce propriétaire parisien qui, après avoir découvert que son appartement était squatté, s’est retrouvé dans une situation d’impasse juridique. Malgré plusieurs plaintes et le dépôt d’une main courante, la justice a pris plusieurs mois pour organiser une expulsion. Pendant ce temps, les squatteurs s’étaient installés, dégradant l’appartement et créant des nuisances pour les voisins. Au lieu de recevoir de l’aide, le propriétaire a dû se battre seul pour faire respecter ses droits, payant ses charges, ses impôts, et surtout continuant à rembourser un crédit pendant que son bien était illégalement occupé. Cela lui a coûté non seulement de l’argent, mais aussi de l’énergie, dans un combat judiciaire interminable où les squatteurs semblaient avoir plus de droits que lui. Aujourd’hui, ce propriétaire a perdu patience et s’interroge sur la possibilité de vendre ses biens. Mais comment peut-on investir dans l’immobilier quand on sait qu’on n’est pas protégé par la loi ?

Il y a aussi cette propriétaire, Maria, dans le sud de la France, qui, après avoir eu des squatteurs dans son appartement pendant plusieurs mois, a été contrainte d’agir elle-même. Les squatteurs, installés depuis des mois, ne payaient plus leur loyer et avaient causé des dégradations importantes. Ne voyant aucune issue rapide, elle a pris une décision radicale : elle est entrée dans son bien, a vidé l’appartement de ses affaires, et les a vendues pour récupérer ce qu’elle pouvait. En réponse, elle a été poursuivie en justice et risque aujourd’hui 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende pour avoir osé reprendre possession de son bien. Ce scandale judiciaire démontre l’absurdité du système et la protection disproportionnée accordée à ceux qui violent la loi, tout en négligeant ceux qui, chaque jour, respectent leurs obligations fiscales et légales.

C’est une véritable déclaration de guerre contre ceux qui font tourner l’économie. Il est grand temps que l’on fasse le choix des honnêtes gens, des travailleurs, des créateurs d’entreprises. Ce pays ne doit plus être celui des délinquants, des squatteurs et des profiteurs. Il doit être celui de ceux qui, chaque jour, se battent pour créer, produire, et faire avancer la société. Il est grand temps de rétablir la justice. Il est grand temps de défendre ceux qui contribuent à la prospérité du pays, et de cesser de favoriser ceux qui détruisent, qui volent, et qui n’ont aucun respect pour les autres.

La France doit choisir son camp : celui des créateurs de richesses et des honnêtes gens ou celui des délinquants. Il est encore temps de redresser la barre et de changer l’état du droit, mais pour cela, il faut une volonté politique forte, une volonté de défendre ceux qui font l’effort de se battre pour leur pays. Aujourd’hui, il est évident que la loi ne protège plus les bons, elle protège ceux qui n’ont rien à faire dans cette société. Et tant que cela ne changera pas, la situation ne fera qu’empirer. Il est temps que la justice se réveille et protège ceux qui, vraiment, méritent d’être protégés : les citoyens qui œuvrent pour leur pays, pas les délinquants qui en profitent.

 

Radouan Kourak

Journaliste, producteur et entrepreneur