
François Bayrou (et Emmanuel Macron) peine à réinventer la tronçonneuse à la française pour proposer un assainissement des finances publiques en France et la crise financière guette : sur le marché de la dette, Paris paye désormais des intérêts plus élevés que l’Italie et le discours courageux et précis du premier ministre le 15 juillet risque de lui coûter Matignon à la rentrée.
Pendant ce temps, en Argentine la tronçonneuse, de Javier Milei commence à produire ses effets. Moody’s vient de relever la note de la dette argentine. Car le tournant économique de Javier Milei commence à porter ses fruits. Voilà une reconnaissance claire.
Fin du déficit, désinflation, retour de la confiance des marchés… En quelques mois, l’Argentine passe du gouffre à l’assainissement. Là où d’autres gouvernent à crédit et à coups de promesses creuses, Milei réforme, tranche, assume.
Ses méthodes choquent ? Peut-être. Mais elles produisent des résultats. Et dans un monde politique souvent paralysé par la peur de déplaire, cela mérite d’être salué.
La France ferait bien d’en prendre de la graine : le courage paie. L’avenir appartient à ceux qui osent.
Bayrou et Macron feraient bien d’emprunter la tronçonneuse de Miliei. En attendant, et toutes choses égales par ailleurs, c’est un peu la diagonale du ciseau entre la France et ces pays, comme l’Argentine, mais nous aurions pu citer les Etats-Unis ou l’Italie, qui dégraissent le mammouth public pour libérer les énergies.
Michel Taube



















