Le 13 juillet, le Pavillon Henri IV fait revivre l’Histoire – et les valeurs – de France, le temps d’une soirée exceptionnelle : venez célébrer la Fête nationale dans l’esprit bleu – blanc – rouge. Sur les hauteurs de Saint-Germain-en-Laye dont la vue embrasse toute la région parisienne, dans ce lieu prestigieux où naquit Louis XIV et où tant de personnalités illustres sont venues chercher l’inspiration,
Charles-Éric Hoffmann, hôte et propriétaire de ces lieux, vous invite à célébrer la France dans toute sa splendeur : dîner raffiné, vue imprenable sur les feux d’artifice, orchestre et bal tricolore. Entretien pour un moment unique, entre mémoire, élégance et esprit républicain.
Opinion Internationale : Bonjour Charles-Éric Hoffmann. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Charles-Éric Hoffmann : Bonjour. J’ai un long parcours dans l’hôtellerie, qui s’étend sur près de cinquante ans. J’ai commencé à l’âge de 15 ans, avant d’intégrer l’École hôtelière de Lausanne, dont je suis sorti diplômé en 1983. J’ai ensuite travaillé à l’Hôtel de Crillon, puis à la direction de l’Hôtel Plaza Athénée, avant de prendre la direction de l’Hôtel Lutetia. Plus tard, j’ai souhaité voler de mes propres ailes. J’ai acquis, avec Olivier Borloo et son frère Jean-Louis, un Relais & Châteaux à Saint-Paul-de-Vence : l’Hôtel de Saint-Paul. Après l’avoir vendu, j’ai acheté en 2002 le Pavillon Henri IV à Saint-Germain-en-Laye, que je dirige depuis plus de vingt ans.
Pourquoi le Pavillon Henri IV est-il bien plus qu’un très bel hôtel ?
Le Pavillon Henri IV est un lieu chargé d’histoire. Il est bâti sur les fondations de l’ancien Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, construit en 1461 par Henri II. C’est là que naquit Henri IV, et que la Cour de France s’installa jusqu’à la construction de Versailles.
Louis XIV lui-même est né à Saint-Germain-en-Laye, en 1638, dans l’oratoire que l’on peut toujours visiter au Pavillon.
En 1777, Charles X fit démolir le Château-Neuf pour en construire un nouveau, mais la Révolution a interrompu le projet. Le site fut ensuite racheté par la Compagnie des chemins de fer pour accueillir la toute première ligne ferroviaire de France : Paris Saint-Lazare – Le Pecq. Un ascenseur reliait alors la gare à notre terrasse, et les Parisiens venaient respirer le bon air de la campagne à Saint-Germain.
L’hôtel actuel date de 1837. Le déjeuner inaugural, offert à la reine Marie-Amélie, fut marqué par deux créations culinaires du chef Colinet : la sauce béarnaise et la pomme soufflée. Depuis, le lieu a connu des hauts et des bas, mais je m’efforce depuis 23 ans de lui redonner ses lettres de noblesse, avec le projet de retrouver un jour le standing 5 étoiles qu’il mérite.
Ce lieu unique a aussi inspiré de nombreuses figures illustres, n’est-ce pas ?
Oui, absolument. L’histoire culturelle du Pavillon est riche. Alexandre Dumas y a séjourné, tout comme George Sand, Offenbach — qui y a écrit Les Nuits Parisiennes — ou encore Chopin. Ce lieu était une véritable villégiature, un havre pour les artistes venus fuir le tumulte de la ville.
Le sultan Mohammed V y séjourna lui aussi.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Pavillon servit de quartier général au maréchal von Rundstedt. C’est aussi un site mémoriel et historique très fort.
Que va-t-il se passer le 13 juillet au Pavillon Henri IV ?
Le 13 juillet, nous organisons une grande soirée autour de l’Esprit bleu-blanc-rouge, pour célébrer notre fête nationale. Ce sera une soirée d’exception. Le feu d’artifice de Saint-Germain-en-Laye sera tiré depuis les jardins du château, et nos clients pourront le contempler depuis la terrasse du Pavillon, avec une vue imprenable à 180 degrés sur la région Ile-de-France et sur Paris.
En plus de celui de Saint-Germain, vous pourrez y admirer tous les feux d’artifice tirés dans les communes environnantes : ce sera un véritable ballet de lumières dans le ciel francilien.
Une soirée donc à la fois festive et patriotique ?
Exactement. Avec un accueil chaleureux qui correspond à mes valeurs : je conçois mon métier comme un aubergiste.
Le dîner du 13 juillet sera suivi d’un concert avec une chanteuse et un orchestre. Après le feu d’artifice, on pourra danser pendant deux ou trois heures — ou plus si l’envie nous porte ! C’est une belle manière de faire vivre l’histoire de France dans un cadre magique. On conjugue ainsi mémoire, culture, et art de vivre.
Le Pavilon est un lieu qui vit toute l’année au rythme de la culture ?
Tout à fait. Nous accueillons régulièrement des expositions d’art, des soirées littéraires, des concerts de piano, des rencontres avec des écrivains qui viennent présenter et dédicacer leurs livres. Pour les Journées du Patrimoine en septembre, nous accueillerons un jeune artiste peintre prometteur, Fouad Mokrani. Le Pavillon Henri IV est un lieu qui vibre avec les arts et les talents émergents.
Y a-t-il un message particulier que vous souhaitez adresser aux personnes qui aimeraient vous rejoindre le 13 juillet ?
Le dress code de la soirée est simple : bleu, blanc, rouge. Cela laisse libre cours à l’imagination, dans un esprit festif et élégant. Et si vous avez une cravate orange… eh bien, vous êtes quand même les bienvenus, à condition d’avoir au moins une chaussette rouge !
Propos recueillis par Michel Taube
Au programme :
- Dîner gastronomique avec vue panoramique sur Paris.
- Feu d’artifice à partir de 23h, visible depuis les terrasses historiques du Pavillon.
- Bal dansant jusqu’au bout de la nuit, animé par un orchestre et une chanteuse.
- Dress code : Bleu, blanc, rouge — à la fois chic et républicain.
Pour s’inscrire, cliquer ici :
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