Les écoles doivent rester ouvertes pendant la canicule : la solution, c’est la clim !
Alors que la France affronte une nouvelle vague de chaleur historique, avec des températures approchant les 40 degrés et des départements entiers placés en vigilance rouge, plus de 200 écoles ont été fermées. Une mesure qui, sous couvert de précaution sanitaire, contribue en réalité à accentuer les inégalités sociales.
Face à cette situation, une évidence s’impose : la France est l’un des pays les plus sous-équipés d’Europe en climatisation, notamment dans ses bâtiments publics. Or, puisque les prévisions climatiques annoncent des étés de plus en plus longs et de plus en plus chauds – certains experts évoquent des pics à 50 degrés d’ici quelques décennies – que faudra-t-il faire ? Suspendre l’école pendant des mois chaque année ? Renoncer à l’enseignement républicain au cœur de sa mission fondamentale ?
Il est temps de sortir de cette hypocrisie qui consiste à fermer les classes tout en conseillant aux familles d’aller se réfugier dans des cinémas climatisés ou des centres commerciaux. L’État doit prendre ses responsabilités. Et la solution est simple : un plan massif de climatisation des établissements scolaires, comme le réclament Marine Le Pen et Éric Ciotti.
Certes, cela représente un coût. Mais il s’agit là d’un investissement d’urgence et de justice sociale, pour ne pas pénaliser les enfants issus de foyers modestes, souvent les plus exposés au décrochage scolaire en cas de fermetures répétées.
De plus, notre électricité est largement décarbonée grâce au nucléaire, ce qui rend l’usage massif de la climatisation bien plus acceptable en France que dans bien d’autres pays. Il ne s’agit donc pas d’un caprice, mais d’une politique cohérente face à l’évolution du climat.
Climatiser les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite, c’est protéger les plus fragiles, garantir la continuité des services publics essentiels, et refuser une France à deux vitesses où seuls les plus aisés pourront échapper à la chaleur.
La question n’est plus « faut-il climatiser ? », mais « combien de temps allons-nous encore attendre ? »
Michel Taube