Edito
12H10 - jeudi 26 juin 2025

Sarkozy, Hollande, Macron : ceux qui ont ruiné la France – chronique d’un effondrement budgétaire annoncé. L’édito de Radouan Kourak

 

Sarkozy-Hollande-Macron : ceux qui ont ruiné la France - chronique d’un effondrement budgétaire annoncé

Il y a des trahisons qui ne se voient pas. Elles ne font pas couler de sang. Elles ne provoquent ni hurlements, ni chaos immédiat. Mais elles détruisent lentement un pays, à coups de milliards engloutis, d’impôts prélevés, de déficits assumés et de dettes empilées comme des cercueils dans une nécropole budgétaire. Depuis 2007, la France s’est lentement suicidée à coups de crédits. Et les noms de ses fossoyeurs sont connus : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron. Trois présidents, une même logique : dépenser sans compter, promettre sans réformer, gouverner sans redresser.

La dette publique, jadis contenue à 64,5 % du PIB en 2007, dépasse aujourd’hui 114 %. 3 345,8 milliards d’euros. Un record. Un gouffre. Et ce n’est pas un accident. C’est le fruit d’une incurie collective, d’une lâcheté politique, d’une idéologie de la dépense publique sacralisée. Sarkozy ouvre le bal en creusant 623 milliards d’euros de dette en cinq ans, au nom de la crise financière. Hollande en ajoute 374 de plus, tout en augmentant les impôts à des niveaux records. Mais c’est Macron qui pulvérise tout : +1 089 milliards d’euros en sept ans. Le « quoi qu’il en coûte » a tout coûté. Et les générations futures paieront la facture.

Pendant ce temps, la croissance piétine. Les prélèvements obligatoires battent des records : 45,4 % du PIB. Le déficit s’emballe à nouveau : -5,8 % en 2024, le plus mauvais élève de toute la zone euro. Même la Grèce fait mieux. Le coût de la dette, près de 60 milliards d’euros en 2024, devient le premier budget de la République après l’Éducation nationale. Voilà où nous en sommes : à devoir emprunter pour rembourser les intérêts de nos dettes passées. Une spirale à la grecque, en marche.

Et que fait le gouvernement Bayrou, promu par défaut après la dissolution ? Il promet des « années blanches », des « feuilles de route », des « concertations ». Du vent, encore du vent, alors que la maison brûle. Les ministres consultent, les partenaires sociaux soupirent, les collectivités locales s’étranglent. La seule chose que l’État sache encore faire, c’est communiquer. Et même cela, il le fait mal.

Le tragique dans cette affaire, c’est que tout cela était prévisible. La France s’endette depuis trente ans pour acheter la paix sociale, financer une bureaucratie obèse, alimenter des clientèles électorales, compenser l’absence de courage politique. On parle d’indépendance nationale, mais nous sommes sous tutelle des marchés. On parle de liberté économique, mais chaque euro gagné est taxé, chaque entreprise étranglée, chaque investisseur dissuadé. La souveraineté commence par des comptes en ordre. Et les nôtres sont en ruine.

Ils ont ruiné la France. Pas seulement en chiffres. Mais en affaiblissant son autorité, sa crédibilité, sa capacité à se projeter dans l’avenir. L’histoire retiendra leur noms. Et peut-être, un jour, demandera-t-on des comptes.

 

Radouan Kourak

Journaliste, producteur et entrepreneur

Quand Rachida Dati peut en cacher une autre…

Quand Rachida Dati peut en cacher une autre…
Ce pourrait être une petite chronique des racismes ordinaires dans le pays le moins raciste du monde…  Il se dit dans Paris que Rachida Dati aurait été appelé par un journaliste qui…