Edito
10H45 - samedi 21 juin 2025

Liban : Michel El Murr sort Beyrouth de l’obscurité sous l’œil bienveillant du Président Joseph Aoun. Un espoir pour tout le pays

 

Liban : Michel El Murr sort Beyrouth de l’obscurité sous l’œil bienveillant du Président Joseph Aoun. Un espoir pour tout le pays

C’est un moment hautement symbolique qui s’est produit hier à Beyrouth, capitale du Liban. Après des années d’abandon et d’obscurité imposée, la célèbre Place des Martyrs, centre historique de la ville, a retrouvé sa lumière à l’occasion d’une soirée de renaissance baptisée « Beyrouth, Pulse of Life », qui a été témoin de la réhabilitation de cette dernière et de l’illumination de la Place de l’Étoile (Nejmeh). Une étape ô combien importante dans le processus de réappropriation de la capitale par ses habitants et ses visiteurs.

Longtemps désertée en raison de l’instabilité politique et de la crise économique qui ont ravagé le pays depuis 2019, cette place a cristallisé dès le début de la guerre la rancœur, la douleur et la colère des habitants, devenant un symbole de déstructuration du pays. Depuis des années, cette place semblait figée dans le temps. Ce n’est désormais plus le cas. Les lumières se sont rallumées, les passants sont revenus, et le cœur de Beyrouth recommence enfin à vibrer, sortant le Liban des ténèbres et le ramenant à la vie, à l’heure où les pays voisins, d’habitude prospères, plongent eux dans le noir. Pour la première fois depuis 30 ans, les rôles et les destins s’inversent dans la région…

Une renaissance qui met fin à des années de tristesse

Il y a quelques années, un célèbre Youtubeur, Bald and Bankrupt, connu pour ses explorations urbaines à travers le monde, visitait Beyrouth et s’étonnait : « Pourquoi la place des Martyrs est-elle vide ? Pourquoi la place est-elle si négligée ? ». Ce triste constat fait désormais partie du passé. Une jeune Libanaise, interviewée sur place, assurait que la rénovation allait se faire, car « les Libanais savent vivre ». Hier, sa prédiction s’est enfin concrétisée : la foule, les lumières et l’enthousiasme ont témoigné de ce retour à la vie.

L’homme d’affaires Michel El Murr, soutenu par le président Jospeh Aoun, au cœur de cette résurrection

Cette renaissance est due à l’action d’un homme, Michel El Murr. Propriétaire du groupe MTV Liban et éditeur de Nida Al Watan ( en partenariat avec Omar Harfouch), l’homme d’affaires a mis toute son énergie dans une initiative aussi forte que symbolique pour tout un pays, pour tout un peuple : la réhabilitation de la Place des martyrs et l’illumination de la Place Nejmeh dans le cadre d’un programme de soutien au patrimoine urbain. « Beyrouth est la plus belle chose du Liban », a-t-il déclaré sur MTV Lebanon, rendant un hommage poignant à une ville qu’il considère comme l’âme du pays.

Au cours de cette soirée, le président du Liban Joseph Aoun, accompagné de la Première dame Nehmat Aoun, était présent pour soutenir Michel El Murr. Dans son allocution, le a insisté sur le fait que cette initiative symbolise une détermination profonde à célébrer la vie et à se régénérer malgré les difficultés. « Beyrouth sera toujours le pouls de la vie », a-t-il affirmé.
Depuis le cœur de la capitale, Joseph Aoun a évoqué la place des Martyrs, la qualifiant de site emblématique, témoin des heures glorieuses autant que des épreuves douloureuses du Liban. « Beyrouth, le pouls de la vie, n’est pas un slogan, c’est une réalité qui traverse les veines de cette ville », a-t-il déclaré.

Rendant hommage à la résilience de Beyrouth, il a souligné que la ville a montré au monde entier ce que signifie véritablement l’endurance. Il a exprimé sa conviction que la place des Martyrs retrouvera sa vocation de carrefour culturel, tandis que la place de l’Étoile, transformée, resplendira à nouveau.

Beyrouth, un phœnix qui renaît toujours de ses cendres

Dans un contexte régional toujours tendu, la capitale libanaise démontre une fois de plus sa résilience. Alors que d’autres villes croulent sous le poids des conflits, Beyrouth reste debout, vivante, fidèle à son destin. Comme le dit l’adage, et comme l’a montré cette journée : le Liban renaît toujours, tel le phénix, de ses cendres. Peut-être, à l’image de cette place symbolique, le pays tout entier pourra-t-il suivre le même chemin, lentement, mais plus que jamais, sûrement !

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