En visite en Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen, qui n’a pas le courage de faire des choix clairs (ce qui se reproduira souvent si elle devient présidente de la République en 2027) a eu ces mots : « un 4ème référendum, je pense que ça se tente. »
Non, Madame Le Pen, la France n’a pas besoin de tergiversations ni de plans sur la comète. La France a besoin dans l’Hexagone comme dans ses Outre-mer d’un retour puissant du régalien, de l’autorité publique, de l’affirmation de la présence de la France, et ce sans avoir la main molle, sans la lâcheté de s’en remettre à un vote incertain car politisé.
Pourquoi céderait-on une fois de plus à des indépendantistes qui n’ont pas hésité à mettre le feu à la Nouvelle-Calédonie en 2024 ? Les dommages y sont considérables et les cendres encore brûlantes.
Pourquoi prédire une guerre civile inéluctable alors que la majorité des Calédoniens se sent Français mais vit sous la terreur de quelques-uns ?
Déjà avec les accords de Nouméa, nous avons eu deux référendums de trop : comme ce fut le cas au Québec, un référendum sur l’indépendance n’aurait dû se poser qu’une fois ! Or le vote a déjà eu lieu trois fois. Et là on voudrait faire voter et refaire voter les Néo-Calédoniens, ou une partie d’entre eux ? Que veut-on ? Que l’indépendance finisse par gagner ? C’est irresponsable et très décevant de la part de celle qui prétend incarner la France à partir de 2027.
La seule solution est de dire : « la question institutionnelle est close et maintenant, on se retrousse les manches et on reconstruit la Nouvelle-Calédonie. Et l’Etat va y mettre le paquet ! »