Quarante-quatre nouveaux citoyens français, venus de 16 pays différents, ont fait le choix libre de devenir Français.

Pour eux, ce n’est pas un hasard, ni un accident administratif.

C’est une décision de cœur, de raison, de projet.

Ce moment rappelle à tous ce que représente encore la France pour beaucoup : une terre de droits, de libertés, d’opportunités. Une terre où l’on peut rêver, construire, voter, se soigner, élever ses enfants.

Où sont les leaders indépendantistes ?

Où sont les fanatiques locaux ?

Ceux qui disent que la France est un État raciste, colonialiste, toxique.

Où sont les Marcelin Nadeau, les Jean-Philippe Nilor, les Petitot du Rpprac quand ces 44 femmes et hommes s’inscrivent dans cette belle France au cœur de la Martinique ?

Pourquoi ils n’expliquent pas que ce passeport français est un piège ?

Ceux qui hurlent si facilement ils devraient dire à ces 44 malheureux de rentrer chez eux. Expliquer qu’ici l’État souhaite un « grand remplacement » et empoisonne les terres avec la complicité des békés. Qu’ici les prix sont criminels et les forces coloniales policière sont violentes.

La réalité est là, sous leurs yeux.

La France n’est pas parfaite, mais elle reste un refuge, un horizon, un socle de droits.

Ces 44 visages nous le rappellent avec force. À ceux qui veulent dresser des murs, qui jouent à d’attiser les haines, de souffler sur les braises devenir français reste le rêve de millions de citoyens du monde. 

À ceux qui crient au colonialisme, nous avons un acte de liberté : choisir d’être Français en Martinique.

Merci et bienvenus à eux.

Michel Taube