
C’est un honneur rarissime : la partition originale du Concerto pour la Paix d’Omar Harfouch, pianiste et compositeur franco-libanais, vient d’entrer dans les archives éternelles du Vatican. La cérémonie s’est déroulée à Rome, dans l’église Santa Maria Regina della Famiglia, en présence du préfet Giovanni Cesare Pagazzi, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église Romaine, et de Monseigneur Angelo Vincenzo Zani.
Le manuscrit, désormais conservé à la Bibliothèque Apostolique, rejoint le cercle restreint des œuvres considérées comme patrimoine universel. Le Vatican avait déjà distingué Omar Harfouch en le nommant « Pèlerin de la paix » sous le pontificat du pape François, mais cette reconnaissance scelle définitivement la portée humaniste de son engagement artistique.
Au-delà de la musique, la première page de la partition a été confiée au peintre français Monsieur Jamin, surnommé le « Basquiat français », qui l’a transformée en une œuvre picturale unique. Cette fusion entre la puissance des notes et la force des couleurs élève le Concerto pour la Paix au rang de création universelle, à la croisée de l’art et de la foi.
La solennité vaticane contraste avec la prochaine étape du parcours de cette œuvre : Omar Harfouch a été invité à jouer son concerto lors de la finale de Miss Univers 2025 à Bangkok, le 21 novembre prochain. Devant plus d’un milliard de téléspectateurs, son message de paix résonnera bien au-delà des frontières ecclésiastiques.
Très ému, Omar Harfouch a rendu hommage aux personnalités présentes, rappelant que « conserver ce concerto dans les archives du Vatican, c’est lui donner une éternité que peu d’œuvres ont connue ». Et de conclure : « Que cette musique devienne une prière universelle, portée par les notes et les silences, au service d’une humanité réconciliée. »

















