Edito
21H22 - jeudi 4 septembre 2025

Sarah Knafo appelle Macron à la démission et offre un record d’audience à CNEWS

 

C’est un coup de tonnerre médiatique. Mardi matin, sur CNews et Europe 1, l’interview de Sarah Knafo par Sonia Mabrouk a rassemblé près de 700 000 téléspectateurs, un record absolu pour l’émission « La Grande ITW ». Jamais un invité n’avait suscité un tel engouement sur la chaine, pas même Nicolas Sarkozy ou Jordan Bardella. Le signal est clair : la jeune eurodéputée de Reconquête s’impose désormais comme une figure politique que les Français veulent entendre.

Face à Sonia Mabrouk, Sarah Knafo n’a pas mâché ses mots. Interpellée sur la dette et les propos de François Bayrou accusant les Français d’en être responsables, elle a sèchement rétorqué que les coupables ne sont pas les citoyens mais les gouvernements successifs, qui depuis cinquante ans votent budgets après budgets en déficit. « Le problème est à l’Élysée », a-t-elle martelé, qualifiant Emmanuel Macron de « Mozart de la dépense » et réclamant sa démission immédiate. À ses yeux, seule « l’union des droites » peut sortir le pays du marasme actuel.

Le triomphe d’audience est d’autant plus symbolique que la prestation de Sarah Knafo a écrasé tous les précédents records : 632 000 téléspectateurs en moyenne, avec un pic à 700 000, là où Nicolas Sarkozy avait plafonné à 553 000, Marine Le Pen à 526 000 et Jordan Bardella à 417 000. La performance confirme une tendance lourde : l’opinion publique se passionne pour les voix qui osent bousculer le système et rompre avec le discours convenu.

Ce succès médiatique propulse Sarah Knafo au cœur du débat politique. Elle qui, il y a encore quelques mois, était perçue comme une éminence grise, s’impose aujourd’hui comme une personnalité de premier plan, capable de tenir tête au président de la République et d’incarner une alternative crédible. Loin d’un simple coup d’éclat, son intervention cristallise un ras-le-bol national et ouvre la voie à une recomposition politique dont elle pourrait être l’un des moteurs.

En martelant que « les Français ne sont pas coupables » et en appelant à en finir avec un président devenu, selon elle, le problème central du pays, Sarah Knafo a frappé juste. Et si l’audience record de son interview était le signe avant-coureur d’une nouvelle donne politique, où les codes médiatiques et électoraux sont en train de basculer ?

 

Marcel Xouar