
Il y a un an jour pour jour, sous prétexte de mouvement contre la vie chère, Rodrigue Petitot et son groupuscule du RPPRAC mettaient le feu à la Martinique, incendiant et détruisant de nombreux biens, menaçant de mort et de violence un préfet, les entrepreneurs et les maires, imposant enfin leur agenda à tous les pouvoirs publics.
Un an après sa condamnation à un an d’assignation à résidence et d’inéligibilité à la suite de son agression contre le préfet Bouvier, le leader insurrectionnel continue de nuire en appelant les Martiniquais à se soulever une fois de plus en cette rentrée.
Selon nos informations, plusieurs barrages ont déjà été installés ce matin à Fort-de-France mais le préfet, très vigilant Etienne Desplanques, a déjà fait intervenir les forces de l’ordre.
Il faut dire que Rodrigue Petitot essaye de profiter d’un double climat :
- tension sociale entretenue par la gabegie financière de la Collectivité Territoriale de Martinique : les transports en commun sont partiellement en grève depuis plusieurs jours, non pasparce qu’ils auraient répondu à un mot d’ordre du RPPRAC mais à cause des retards de paiement des salaires des conducteurs.
- peur sur la ville avec le narcotrafic qui assassine (plus de 15 réglements de compte depuis le début de l’année) et gangrène la jeunesse antillaise.
Le vrai visage de Petitot
En fait, notre conviction est que les Martiniquais savent très bien à qui ils ont affaire avec Petitot : il n’a jamais cessé de dealer. Simplement, il a changé de marchandise. Hier, c’était la cocaïne, aujourd’hui c’est la haine et le complot. Dans les deux cas, le mécanisme est identique : séduire, piéger, rendre dépendant.
Comme tout bon vendeur de poison, il commence doucement. Dans ses années de trafiquant, il présentait la cocaïne comme un petit plaisir, un outil de bien-être. Une fois les jeunes accrochés, il devenait leur fournisseur exclusif …. leur bourreau.
En Martinique, le scénario se répètera-t-il à l’identique ? Parti de Colmar, il a débarqué en 2024 en disant : « Je me bats contre la vie chère, je suis là pour votre bien-être. » Le même discours qu’avec la poudre blanche. Puis, une fois les oreilles attentives, il passe à l’étape suivante : se présenter comme le grand sauveur, celui qui lutte contre l’esclavage éternel, contre le « génocide » orchestré par la France.
Le mensonge est bien rodé, le procédé éprouvé. Mais cette fois, la drogue n’est pas chimique : c’est une idéologie toxique. Et, comme la cocaïne, elle détruit. Elle détruit la confiance, elle détruit les esprits.
Aujourd’hui, Petitot a réussi à accrocher quelques dizaines, peut-être quelques centaines de fidèles. Des femmes et des hommes, souvent très jeunes, piégés par la même logique de dépendance : écouter son discours, croire à ses visions de complot, se sentir « protégés » par son rôle de faux prophète.
Petitot a le racisme facile, contre les békés, contre les patrons, contre les policiers et les gendarmes, contre la France ! Il se dit partisan de l’autonomie totale ? Il veut l’indépendance !
Rodrigue Petitot est une drogue mortelle. Pas en poudre, mais en mensonges. Son commerce, hier comme aujourd’hui, reste le même : vendre le chaos et la mort.
Notre conviction est que les Martiniquais, dans leur immense majorité, rejettent ses agissements : les fameuses mamans Potomitan, véritables cheffes de famille dans des foyers où souvent les hommes ont déserté, veulent que leurs enfants puissent aller travailler et étudier, profiter des atouts que la France offre à leur île tout en demandant plus de justice et d’’espoir pour l’avenir.
Et notre conviction enfin est que si Petitot l’insurrectionnel a perdu la partie, son idéologie, elle, a malheureusement essaimé dans les esprits de nombreux élus opportunistes en Martinique.
Le 25 septembre prochain (ou début octobre comme il se dit de plus en plus), le Congrès de la rupture organisé par Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, et dont l’initiative a été approuvée par tous les élus de la CTM le 11 août, avant que des voix discordantes ne commencent à s’exprimer, veut récolter les fruits du discours autonomiste relancé par Petitot le 1er septembre 2024.
Le vrai rendez-vous politique des Martiniquais, ce n’est pas ce 1er septembre. Ce sera devant la CTM !
Michel Taube




















