Opinion Outre-Mer
17H18 - mardi 5 août 2025

Gazole en hausse, essence en baisse : les stations-service de Martinique réajustent leurs compteurs

 

À compter du 1er août, les automobilistes martiniquais découvriront une nouvelle arithmétique à la pompe : le gazole grimpe, l’essence recule, et le gaz se fait soudain plus abordable. Un réajustement contrasté, qui en dit long sur les mouvements imprévisibles du marché mondial de l’énergie.
Ce sont exactement 4 centimes de plus pour le litre de gazole, désormais affiché à 1,73 €. De l’autre côté, le super sans plomb perd 7 centimes, pour descendre à 1,76 €. La bouteille de gaz de 12,5 kg, elle, passe sous la barre symbolique des 26 €, atteignant 25,02 € après une chute de 95 centimes. L’arrêté préfectoral publié en Martinique applique comme chaque mois les règles fixées par l’arrêté interministériel de février 2014, mais ce mois-ci, la mécanique des prix réserve quelques surprises.
Ce basculement inattendu trouve sa source bien loin des Antilles : dans les méandres de la géopolitique mondiale et de la spéculation énergétique. En juillet, l’euro s’est offert une respiration face au dollar, gagnant 2 %, pendant que le prix du baril de brut glissait discrètement de 2,1 %, pour finir à 71,06 dollars. Une baisse, certes, mais insuffisante pour contrer la flambée des cours du gazole, qui bondissent de 9,3 %, contre une modeste baisse de 0,8 % pour l’essence.
Ces écarts de progression entre les produits pétroliers expliquent l’alignement quasi parfait des prix à la pompe, où le gazole frôle désormais son cousin le super sans plomb. Derrière cette dynamique, les tensions commerciales orchestrées par les États-Unis pèsent sur les perspectives de la demande mondiale, provoquant des réactions opposées selon les segments du marché.
Résultat : les conducteurs de véhicules diesel devront faire preuve de résilience, quand les adeptes de l’essence souffleront, eux, un peu. Et les foyers utilisant le gaz pour la cuisson ou l’eau chaude y trouveront une économie bienvenue. Chaque mois ou presque, la Martinique voit ainsi sa facture énergétique redessinée par des forces invisibles, bien éloignées du bitume local.

Depuis le 1er août, les automobilistes martiniquais découvrent une nouvelle arithmétique à la pompe : le gazole grimpe, l’essence recule, et le gaz se fait soudain plus abordable. Un réajustement contrasté, qui en dit long sur les mouvements imprévisibles du marché mondial de l’énergie.

Ce sont exactement 4 centimes de plus pour le litre de gazole, désormais affiché à 1,73 €. De l’autre côté, le super sans plomb perd 7 centimes, pour descendre à 1,76 €. La bouteille de gaz de 12,5 kg, elle, passe sous la barre symbolique des 26 €, atteignant 25,02 € après une chute de 95 centimes. L’arrêté préfectoral publié en Martinique applique comme chaque mois les règles fixées par l’arrêté interministériel de février 2014, mais ce mois-ci, la mécanique des prix réserve quelques surprises.

Ce basculement inattendu trouve sa source bien loin des Antilles : dans les méandres de la géopolitique mondiale et de la spéculation énergétique. En juillet, l’euro s’est offert une respiration face au dollar, gagnant 2 %, pendant que le prix du baril de brut glissait discrètement de 2,1 %, pour finir à 71,06 dollars. Une baisse, certes, mais insuffisante pour contrer la flambée des cours du gazole, qui bondissent de 9,3 %, contre une modeste baisse de 0,8 % pour l’essence.

Ces écarts de progression entre les produits pétroliers expliquent l’alignement quasi parfait des prix à la pompe, où le gazole frôle désormais son cousin le super sans plomb. Derrière cette dynamique, les tensions commerciales orchestrées par les États-Unis pèsent sur les perspectives de la demande mondiale, provoquant des réactions opposées selon les segments du marché.

Résultat : les conducteurs de véhicules diesel devront faire preuve de résilience, quand les adeptes de l’essence souffleront, eux, un peu. Et les foyers utilisant le gaz pour la cuisson ou l’eau chaude y trouveront une économie bienvenue. Chaque mois ou presque, la Martinique voit ainsi sa facture énergétique redessinée par des forces invisibles, bien éloignées du bitume local.

 

Patrice Clech

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