Les violentes manifestations se poursuivent au Mexique dans l’Etat de Guerrero, depuis les aveux des narcotrafiquants qui ont enlevé et assassiné quarante-trois étudiants.
Mardi 11 novembre, des manifestants ont incendié le siège du parti du président, Enrique Peña Nieto, à Chilpancingo, capitale de l’Etat.
C’est plus largement la colère de toute une population qui s’exprime à l’égard de ce qu’elle appelle un « narcogouvernement », dans une région où les enlèvements et les massacres se multiplient.
Cette année, pas moins de quatre-vingts corps ont été exhumés de fosses clandestines dans les hauteurs d’Iguala.