Mardi, le nouveau patron de l’agence de surveillance britannique – Government Communications Headquarters (GCHQ) – a critiqué avec véhémence les géants du Web devenus « le centre de contrôle et de commandement préféré des terroristes et des criminels ».
Dans sa première tribune depuis sa prise de fonction, Robert Hannigan a rajouté que « la vie privée n’a jamais été un droit absolu ».
L’agence britannique n’a pourtant pas attendu son nouveau patron pour suivre ce principe. Le GCHQ est en effet engagé dans plusieurs programmes d’interception de communications d’envergure, comme l’ont révélé de nombreuses fuites de documents issus d’Edward Snowden.
Sa déclaration qui appelle en outre les entreprises du Web à une plus grande collaboration a suscité de nombreuses réactions. Entre autres, Eric King, de l’ONG britannique Privacy International rappelait « qu’avant de condamner les efforts des entreprises pour protéger la vie privée de leurs utilisateurs, peut-être devrait-il se demander pourquoi le GCHQ a subi tant de critiques après les révélations Snowden ».