
Le candidat Emmanuel Macron nous promettait en 2017 une révolution presque libérale et dans son volet santé le tout – prévention… Pour 2026, si nous n’y prenons garde, nous aurons deux lois de finances socialistes. En marche sur la tête !
Exemple pratique avec le volet dépenses du PLFSS dont l‘Assemblée nationale vient d’attaquer la discussion. Or de nombreuses dispositions s’attaquent frontalement aux piliers de notre système de santé français et plus particulièrement à la médecine libérale.
Dans le grand entretien que nous accordé Sophie Braun, présidente du Syndicat des Médecins Libéraux (SML), l’état de santé des Français apparaît au grand jour ! Et il n’est pas fameux, flirtant comme nous le pressentons souvent avec un état de dépression profonde du patient France.
La présidente du SML dénonce aussi l’Absurdistan dans laquelle ont échoué nos chers politiques. Au grand dam des Français et parmi eux des professionnels de santé. On comprend mieux au terme de cet entretien pourquoi le docteur Neuder n’a pas voulu rempiler à la tête du ministère de la santé.
Comme nous le confie Sophie Bauer, « les économies de santé ne peuvent se faire que dans la confiance et par la prévention et non avec des mesures administratives et autoritaires de prise de contrôle de la médecine libérale. »
C’est à se demander si nos ministres successifs et si fragiles n’ont pas définitivement perdu la main au profit de petits hommes gris alliés à la gauche, et rompus, dans la grande tradition française, à une bureaucratie administrative et socialiste, peut-être aidés par une IA mal intentionnée.
Rien n’échappe à la sagacité destructrice de cette nomenclature étatiste et jacobine qui ronge la France : ainsi dans une tribune pour Opinion Internationale, le docteur Dominique Bellecour, Président de l’Union de la Médecine Esthétique du Syndicat des Médecins Libéraux (UME-SML), dénonce le populisme sanitaire de deux amendements du député Philippe Juvin, rapporteur du PLFSS, visant à restreindre l’activité des médecins généralistes pratiquant des actes à visée esthétique.
Esthétique ? Un autre ennemi à abattre comme les riches qui sont stigmatisés depuis six semaines comme dans les pires années de socialisme ?
Un PLFS socialiste ? Le bloc central composé principalement des macronistes, du Modem et de LR, peut-il vraiment l’accepter ? Et le RN et ses alliés se montreront-ils libéraux tendance Bardella – Ciotti ou socialistes comme un Tanguy ou une Marine Le Pen hésitante.
Avec un Sébastien Lecornu otage du parti socialiste, la France va se retrouver dans six semaines avec des budgets socialistes. De quoi préférer un rejet massif des budgets de la nation, ce qui ne signifie pas forcément motion de censure et législatives anticipées, au profit de deux lois spéciales qui se contenteraient de renouveler techniquement les budgets 2025.
Décidément les Français attendent avec impatience le grand rendez-vous de 2027…
Michel Taube






















