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09H57 - mercredi 19 mai 2021

Les Renaissants : Philippe Catz, « Le baume au cœur, je ne l’ai pas vraiment perdu, mais ça a quand même duré très longtemps »

 

Opinion Internationale publie le portrait de trois renaissants, Eléonore, Philippe et Julien, trois exemples parmi des milliers de premiers de cordée qui ont été contraints, une troisième fois, de tirer le rideau pendant de trop longues semaines. Et quelques Renaissants revus par les croqueurs d’Actu’Folies en guise de dessert.

C’est au parc Montsouris et lors de son heure de marche quotidienne que Philippe Catz, propriétaire de Vinissime et co-fondateur de Phil & Bert, confie son expérience en tant que restaurateur en cette période inédite de pandémie et son ressenti face à la réouverture imminente des commerces. 

Passionné par l’univers du vin et du champagne et chef d’entreprise dans ce secteur depuis trente-cinq ans, Philippe Catz a dû et a su faire preuve d’initiative et d’adaptabilité face aux trois longs confinements et fermetures des commerces jugés non-essentiels. L’activité de boissons de bar à l’arrêt, il a pu rebondir grâce à deux activités complémentaires : celle de caviste traditionnel ainsi que la formation à l’œnologie en visio destinée tant à des particuliers qu’à des professionnels. 

Son espoir, c’est de rouvrir comme avant fin juin. Dans cette attente, son établissement organise de petits évènements de dégustation privés. Contraint par les jauges et sans terrasse, il ne pourra dans un premier temps recevoir que quatre personnes à la fois. « La loi est [néanmoins] étrangement flexible sur ce point », et rend possible l’accueil jusqu’à douze personnes si on compte enfants et individus d’un même foyer. Après le 30 juin, les jauges devraient être levées et ses portes pourront rouvrir pour tous.

Philippe Catz se montre donc confiant pour les commerçants et restaurateurs face aux avancées de la campagne de vaccination (après un début mitigé) et l’arrivée (proche, on l’espère) des beaux jours. Cet ancien directeur export d’un grand groupe industriel craint cependant de nombreux dépôts de bilan d’entreprises de taille moyenne françaises et une hausse du chômage, confrontées à une concurrence internationale très marquée ainsi qu’à des normes techniques et des charges trop importantes en France.

Une chose est sûre, la crise du Covid aura mis en avant la nécessité d’aider nos entreprises locales (par une baisse des normes et l’exonération de charges) et de miser sur la digitalisation afin de pouvoir imaginer la suite avec espoir. 

 

Jessica Borges

Pour rencontrer Philippe Cats :

 

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