
21:50 FIN DU LIVE
L’essentiel à retenir :
Donald Trump annonce qu’il y aura un Sommet tripartite Poutine – Zelensky – Trump d’ici 15 jours.
Donald Trump a assuré que les États-Unis « seront impliqués » dans la sécurité future de l’Ukraine et a répété qu’il appellera Vladimir Poutine après la réunion.
Trump affirme que Poutine est prêt à accepter des garanties de sécurité pour l’Ukraine, évoquant la possibilité d’un accord de paix.
Volodymyr Zelensky a déclaré avoir eu sa « meilleure » conversation avec Donald Trump, reconnaissant que la sécurité de son pays dépend largement des États-Unis.
Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu et a plaidé pour une réunion quadrilatérale (États-Unis, Ukraine, Russie, Européens), estimant que la sécurité de l’Europe était aussi en jeu.
Friedrich Merz a salué une rencontre « utile » mais averti que les prochaines étapes seraient « plus compliquées ».
Ursula von der Leyen a insisté sur l’importance des garanties de sécurité et a demandé de faire de la restitution des enfants ukrainiens une priorité.
Les dirigeants européens, dont Keir Starmer et Giorgia Meloni, ont participé à cette rencontre qualifiée de décisive, trois jours après le sommet bilatéral entre Trump et Poutine.
Trump a évoqué une aide américaine évaluée entre 300 et 350 milliards de dollars à l’Ukraine, un chiffre contesté par les observateurs, qui le jugent largement exagéré.
Du grand Donald Trump. La réunion qui vient de se tenir à la Maison-Blanche entre le président américain et huit dirigeants européens restera dans les annales.
Jamais, depuis le début de la guerre en Ukraine, un tel dispositif n’avait été mis en scène. Et Trump, fidèle à son style, s’y est présenté comme un président sur un nuage, débordant d’optimisme – un optimisme très américain, peut-être excessif, que Vladimir Poutine pourrait rapidement ramener à la raison.
Trump l’a annoncé sans détour : il se donne une à deux semaines pour organiser un sommet trilatéral, – ou plutôt quadrilatéral comme l’a souligné Emmanuel Macron -, puisqu’il faudra compter avec les Européens.
Autour de la table, l’ambition est immense, presque irréaliste, mais elle s’appuie sur une clé désormais clairement affichée : les garanties de sécurité. Si elles sont définies de manière crédible et concertée entre les États-Unis et l’Europe, et qu’elles apparaissent suffisamment solides, Zelensky ne pourra refuser les concessions que Trump veut lui imposer. Mais reste l’inconnue majeure : Poutine acceptera-t-il de suivre cette voie ? Rien n’est moins sûr.
Les déclarations de chacun des acteurs résument l’enjeu. Trump a répété que les États-Unis « seront impliqués » dans la sécurité future de l’Ukraine et a affirmé que Poutine était prêt à discuter de garanties. Zelensky, de son côté, a reconnu avoir eu sa « meilleure » conversation avec Trump, admettant que l’avenir de son pays dépend en grande partie de Washington. Macron, plus prudent, a rappelé l’urgence d’un cessez-le-feu et plaidé pour une réunion quadrilatérale afin de replacer la sécurité européenne au cœur du dispositif. Friedrich Merz a jugé la rencontre « utile », tout en avertissant que les étapes à venir seraient « les plus compliquées ». Ursula von der Leyen a insisté sur les garanties de sécurité et exigé que la question des enfants ukrainiens déportés soit une priorité.
Optimisme flamboyant côté américain, réalisme inquiet côté européen : c’est tout le contraste de cette rencontre. Trump a même évoqué une aide de 300 à 350 milliards de dollars pour l’Ukraine, un chiffre aussitôt contesté par les observateurs, qui y voient une exagération typiquement trumpienne. La vérité est que la paix n’a jamais semblé à la fois si proche et si lointaine. Car si l’optimisme à l’américaine est un moteur puissant pour avancer, il ne suffit pas toujours à obtenir une paix durable. L’histoire récente nous l’a assez appris. Mais une chose est sûre : ce processus enclenché à Washington, c’est déjà une révolution diplomatique.
Michel Taube
20:30 Ukraine – les Premières Dames imposent la paix à leurs maris ! L’Actu’Folies de Rami

Après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky en mars dernier dans le Bureau ovale, la rencontre de ce soir à Washington avait tout l’air d’un dîner entre amis. Mais derrière les sourires et les rires complices, l’essentiel était ailleurs : Donald Trump a confirmé sa stratégie, celle de ne pas se contenter d’un cessez-le-feu fragile mais de viser un véritable accord de paix. Et l’ancien magnat de l’immobilier devenu président veut y mettre sa griffe, en obtenant coûte que coûte la trilatérale avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky dans les jours qui viennent.
Dans une conférence de presse à la fois théâtrale et improvisée, Trump a promis que les États-Unis seraient impliqués dans la sécurité future de Kiev. Non pas comme simples alliés de circonstance, mais comme garants aux côtés de l’OTAN et des Européens. La nuance est cruciale : il s’agit de donner à l’Ukraine non seulement des armes et de l’argent, mais des garanties tangibles, inscrites dans le marbre d’un futur accord international. Zelensky, prudent mais pragmatique, a tendu la main en affirmant qu’il était prêt à explorer une « voie diplomatique » pour mettre fin à la guerre. Et s’est dit prêt à des élections et à consulter le Parlement si les garanties de sécurité sont là.
L’ombre de Poutine planait sur chaque mot. Trump a confirmé qu’il appellerait le maître du Kremlin après ses échanges avec Zelensky et les Européens, parmi lesquels Emmanuel Macron, arrivé en fin de journée à la Maison-Blanche. Le décor est planté : une trilatérale n’est désormais plus un fantasme, c’est un scénario en gestation. Et chacun sait que, pour Trump, la paix en Ukraine serait la consécration ultime, la carte maîtresse pour décrocher le prix Nobel de la paix qu’il convoite avec une obsession quasi enfantine.
Les Européens, eux, se retrouvent dans une posture inconfortable : contraints de suivre une initiative américaine qui les dépasse, mais conscients que sans eux, aucune paix durable n’est possible sur le sol européen. Alors qu’ils s’apprêtent à être rejoints par Trump et Zelensky dans une salle attenante au Bureau ovale, le suspense reste entier. Le président américain ne veut pas d’un accord temporaire mais d’une paix longue, solide, qui consoliderait les nouveaux équilibres du continent.
La soirée sera longue à Washington. Mais une certitude s’impose déjà : Trump, qui aime se vanter d’avoir réglé « six guerres en six mois », est en train de rejouer sa plus grande partie d’échecs. Et si la trilatérale se tient très vite, l’histoire pourrait bien retenir ce Sommet de Washington comme le point de départ d’une paix hier impossible et aujourd’hui tangible.
MT
19 :50 : Zelensky : « Si on a une trêve, et une sécurité des airs et sur terre, on peut organiser des élections. »
19:46 : Donald Trump : « j’ai mis un terme à six guerres ! Celle de la Russie à l’Ukraine est la plus difficile à stopper ! »
19:35 :
Le président américain Donald Trump reçoit ce soir à la Maison-Blanche son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour une rencontre décisive consacrée à l’avenir du conflit en Ukraine. Suivez en direct la conférence et les déclarations des deux dirigeants qui doivent aborder la sécurité future de Kiev et les perspectives de paix avec Moscou.
19 :30 (Paris time) – OPI-NEWS – Un Sommet pour la paix ?
A-t-on le droit de rêver ou est-ce l’issue de longs mois de négociations ? La venue à Washington de nombreux dirigeants européens n’était pas prévue il y a encore quelques jours. Ce sommet inédit sonnera-t-il comme il le jour de la paix négociée, forcément douloureuse pour tout le monde, mais si nécessaire au vu de la boucherie qui continue à frapper en Ukraine ? Et pourquoi Poutine est-il absent ? Trump est-il devenu son émissaire ou tout est-il prêt pour un accord de paix ou un cessez-le-feu solide ? La volonté, plus que l’espoir, forge la politique !
MT



















