Edito
11H39 - vendredi 2 mai 2025

L’islamophobie n’existe pas, mais l’islamisme tue ! L’édito de Radouan Kourak

 

L’islamophobie n’existe pas, mais l’islamisme tue ! L'édito de Radouan Kourak

Aboubakar Cissé est mort, lâchement assassiné alors qu’il priait dans une mosquée du Gard. Ce drame bouleverse et doit rassembler tous les Français épris de justice, de dignité et de respect. Personne ne devrait risquer sa vie en pratiquant sa foi dans un lieu de culte, qu’il soit musulman, juif ou chrétien. Mais ce meurtre, aussi tragique soit-il, n’a rien à voir avec une prétendue “islamophobie”. Ce mot n’existe pas en droit français. Il n’a aucun fondement juridique, aucune légitimité intellectuelle, et son usage relève d’une manipulation politique grave initiée par les Fréres musulman pour interdire toute critique de l’Islam.

Ce que le droit interdit, ce n’est pas de critiquer une religion, c’est de s’en prendre à des individus à raison de leur foi. Critiquer l’islam, comme on critique le christianisme ou le judaïsme, est un droit fondamental. Il n’y a pas de délit de blasphème en France. Il n’y en aura jamais tant que nous resterons une démocratie. Parler d’“islamophobie” pour qualifier le meurtre d’Aboubakar Cissé, c’est instrumentaliser sa mort à des fins idéologiques. Ce fut, très probablement, un crime anti-musulman, et il doit être puni comme tel. Mais ce n’est pas un crime d’opinion. Ce n’est pas une conséquence de la liberté de critiquer une religion.

Une récupération politique honteuse

Et pourtant, la France insoumise, en quête permanente de causes à instrumentaliser, a bondi sur l’occasion. Jean-Luc Mélenchon, qui dénonçait lui-même il y a quelques années le mot “islamophobie” comme une absurdité, défile désormais pour imposer ce concept forgé par les Frères musulmans. Une pure opération électoraliste destinée à flatter un électorat communautarisé. Une opération indigne, qui trahit les valeurs républicaines qu’il prétend défendre. Quand le Père Hamel est égorgé dans son église au nom de l’Islam, Mélenchon ne manifeste pas. Quand des enseignants sont décapités au nom de l’Islam, il reste silencieux. Quand un fidèle musulman meurt, il crie à la haine islamophobe. Ce deux poids, deux mesures est une gifle à l’intelligence.

La vérité, c’est que les Insoumis ont participé à créer ce climat de terreur intellectuelle. Celui où l’on ne peut plus parler d’islam sans être accusé de racisme. Celui où des proviseurs, comme celui du lycée Maurice-Ravel, sont contraints de quitter leurs fonctions pour avoir appliqué la loi sur la laïcité, parce qu’ils ont osé demander à une élève d’enlever son voile dans l’enceinte d’un établissement scolaire…

L’islam doit se libérer de l’islamisme

Tant que l’islam ne se libèrera pas de l’islamisme, la France ne pourra pas se libérer de cette emprise qui gangrène nos quartiers, nos écoles, nos institutions. Ce n’est pas aux non-musulmans de résoudre le problème. C’est aux musulmans eux-mêmes de faire ce que les juifs de France ont fait face à Napoléon au début du XIXème siècle, lorsqu’on leur a demandé de choisir entre leur foi et leur pays. Ils ont choisi la France. Aujourd’hui encore, cette question se pose : êtes-vous français d’abord, ou musulmans d’abord ? Il ne peut y avoir de double allégeance. Il ne peut y avoir d’ambiguïté.

Chaque attentat nous rappelle que l’ennemi est là, parmi nous. Fiché S, radicalisé, déjà condamné, déjà hospitalisé, toujours dangereux. Et pourtant, ils ont pu tuer à nouveau. Comme toujours, on évoque la santé mentale des islamistes. Comme toujours, on appelle au calme. Mais à force de ne pas nommer les choses, on finit par nier la réalité. L’islamisme n’est pas une dérive religieuse, c’est la pratique à la lettre de l’Islam : c’est une idéologie totalitaire qui a déclaré la guerre à notre civilisation.

Les victimes de cette barbarie sont françaises, britanniques, allemandes. Elles étaient hier ennemies sur les champs de bataille, elles sont aujourd’hui unies par les valeurs occidentales, par la démocratie, par la liberté. L’islamisme, lui, ne distingue pas les nations. Il hait tout ce qui n’est pas lui. Et il frappe partout. Il est temps d’en tirer les conséquences. Il est temps que la France regarde la réalité en face, qu’elle cesse de trembler devant des accusateurs professionnels qui distribuent des fatwas contre ceux qui osent encore défendre la France et ce qu’il reste de sa République.

Mal nommer les choses, écrivait Camus, c’est ajouter au malheur du monde. Nous n’avons plus le droit d’ajouter au malheur de la France.

 

Radouan Kourak,

Journaliste

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