La chronique de Patrick Pilcer
22H07 - samedi 27 avril 2024

La trahison de la direction de Sciences Po, genoux à terre devant les hordes islamo-gauchistes ! – La chronique de Patrick Pilcer

 

Ce qui s’est passé vendredi 26 avril à Sciences Po Paris est plus qu’une honte, c’est une capitulation en rase campagne de la direction de cet autrefois prestigieux établissement devant la violence et la détermination d’une toute petite minorité islamo-gauchiste, car ils n’étaient que 60, étudiants et pseudo-étudiants pour obtenir cette soumission !

Une capitulation incompréhensible, lâche, une trahison de cette direction envers les élites qu’elle s’est engagée à former, envers ces jeunes gens qui dans vingt ans auront les commandes de notre pays.

Imaginons qu’un professeur drague lourdement une étudiante ou une autre professeure, il serait viré sur le champ. Imaginons qu’un professeur ou un élève tienne des propos désobligeants, même non ouvertement racistes, envers un étudiant noir ou musulman, ou envers un pays africain ou musulman, il ne pourrait rester une minute de plus rue Saint-Guillaume. Et cela à juste titre. Personne ne viendrait bloquer l’École ou la rue pour obtenir la levée des sanctions à son égard.

Par contre, quand un étudiant juif est empêché de participer à une réunion, dans les locaux de Sciences Po, quand un petit groupuscule fait régner un climat de terreur, une « atmosphère » pro-islamiste au sein et autour de l’établissement, quand un étudiant a peur que l’on sache qu’il soutient le droit à l’existence d’Israël, qu’il a de la compassion pour les victimes du pogrom du 7 octobre 2023, ou simplement qu’il est juif, aucune sanction n’est vraiment prise.

Quand on appelle à la destruction d’un pays, Israël, lâchement attaqué par des barbares du Hamas, du Hezbollah et de l’Iran, quand on ne peut évoquer, et condamner, les violences sexuelles subies par tant de femmes le 7 octobre 2023, parce que juives, les violences sexuelles et les tortures subies par les otages aux mains des barbares islamistes, parce que juifs, personne au sein de cette direction n’ose parler, personne ne se lève et crie « halte à l’ignominie, vous commettez un délit, un crime » !

Et quand la direction, dans son grand courage, ose évoquer le début d’une saisine d’une commission des sanctions contre les auteurs de ces délits, c’est le cauchemar qui commence.

Une horde d’islamo-gauchistes vocifère son soutien aux terroristes, car ce soutien est bien, de fait, au Hamas et non aux Palestiniens, qui aimeraient tant se débarrasser de ces fous barbus qui les asservissent et les utilisent comme bouclier humain.

Jamais un mot de la part de cette horde pour les LGBT, les chrétiens, les agnostiques, les libres penseurs de Gaza, qui doivent fuir ou se cacher de la police du Hamas, cette excroissance des Frères musulmans, financée par l’Iran et le Qatar. Jamais un mot pour les Syriens, asservis par Assad, pour les Iraniens, sous le joug de la Mollahchie. Jamais un mot pour les dizaines de milliers de Palestiniens massacrés par le tyran syrien Assad lors de la guerre civile ou par Hussein de Jordanie lors de Septembre Noir.

Non, les coupables de toute chose en ce monde ce sont Israël, les juifs, l’Occident, les mâles blancs…  Et quand on ose appeler un chat un chat, cette horde bloque tout, et fait plier la direction.

La direction appelle la Préfecture de Police, puis hésite à laisser les CRS libérer l’établissement, puis recule, met les genoux à terre, et se soumet !

Honteux ! Incompréhensible !

Cette même petite minorité islamo-gauchiste, instrumentalisée ces jours-ci par LFI à des petites fins électoralistes, petite minorité dont il faudra bien savoir qui la finance et l’endoctrine depuis si longtemps, cette petite minorité ne bouge pas un cil quand l’Iran exécute des femmes et des jeunes hommes, des étudiants comme eux qui demandent plus de liberté. Cette petite minorité ne bouge pas un cil pour les Arméniens lâchement attaqués par les Azéris et les Turcs, pour les Ouighours esclaves des Chinois, pour les Soudanais, au bord d’une nouvelle famine, pour les Syriens, les Congolais, les Nigérians, les Maliens, les Nigériens, etc.

Les a-t-on entendus quand Mohamed Bazoum, le président du Niger, et son épouse ont été emprisonnés par un coup d’État d’islamistes et de supplétifs de Wagner, alors qu’ils œuvraient pour le développement de leur pays, pour l’éducation des femmes, pour leur santé, pour empêcher les mariages forcés de très jeunes filles ? Qui, à Sciences Po, en a parlé ? Certainement pas cette horde décervelée !

Incompréhensibles aussi les propos de la Ministre de l’Enseignement Supérieur qui dit que « les lignes rouges ont été franchies » puis applaudit et soutient la direction de Sciences Po lorsqu’elle capitule.

Gabriel Attal a tout de suite compris que le « en même temps » de sa ministre était une faute et il a fort bien réagi, par les mots, en dénonçant une « petite minorité dangereuse ».

D’autant plus que cette séquence de violence verbale rue Saint-Guillaume gâchait deux moments forts pour la Majorité présidentielle.

Premier moment fort, le remarquable discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, traçant, certes en près de deux heures, les lignes forces de l’Europe de demain, une Europe puissance, sur la souveraineté, sur la défense, sur l’économie, sur l’humanisme européen. Un discours fort, même si le recours à ce qui serait un « quoi qu il en coûte au niveau Européen » avant de réussir, ou même entamer, une meilleure maitrise des dépenses publiques en France, ne peut que surprendre.

Deuxième moment fort, passé inaperçu par le vacarme de cette horde islamo-gauchiste : le maintien des notes de la France par les agences de notation Fitch et Moody’s malgré notre très fort déficit. Chacun aurait dû se réjouir que notre pays conserve ses bonnes notes, mais cette bonne nouvelle vendredi soir, au moment où la direction de Sciences Po mettait genoux à terre, ne pouvait que passer inaperçue.

Alors après les mots, après les paroles, il faut à présent des actes forts de la part de l’État, et des sanctions contre cette horde tout comme contre la direction de Sciences Po.

Comment d’ailleurs a-t-on pu laisser cet établissement dériver de la sorte ? Comment a-t-on pu laisser cet établissement inviter, dans la perspective des élections européennes, 70% d’orateurs de gauche et ultra-gauche à ses débats, et uniquement 30% d’orateurs Majorité présidentielle, Centre Droite, LR, Reconquête et RN ? 30% qui représentent 70% des électeurs français !

Cette ancienne place forte de la pensée libre se transforme, jour après jour, sous nos yeux ébahis, sous les coups de boutoir de cette « petite minorité dangereuse », en un petit « Cercle des Khmers Rouges disparus », ce mouvement totalitaire, réellement génocidaire, adepte de l’extrême violence, de la purge politique, sociale, religieuse et ethnique. C’est la fin de toute possibilité de débat, du respect de la pluralité des opinions, de la liberté de pensée et d’expression ; c’est le début de la pensée unique, d’un nouveau totalitarisme. C’est l’extinction des Lumières ! Une dérive incompréhensible…

Il est temps de passer des belles paroles aux actes, virer ces « étudiants » tout comme cette direction sans gouvernail ni boussole, sans honneur surtout !

Sinon, il y a d’autres Grandes Écoles, d’autres filières. Ce sera aux parents et aux jeunes bacheliers de ne plus choisir Sciences Po, aux professeurs de former les élites, ailleurs ! Et aux électeurs de parler et se faire entendre le 9 juin…

Patrick Pilcer

Conseil et expert sur les marchés financiers, président de Pilcer & Associés, Chroniqueur Opinion Internationale

Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers
Patrick Pilcer, Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers