Opinion Paris 2024
08H08 - lundi 25 mars 2024

Aya Nakamura aux JO 2024 : plus vite, plus haut, plus fort ! Tribune de Mohamad Gassama

 

Le choix d’Aya Nakamura pour la cérémonie d’ouverture des JO 2024 résonne comme un vibrant hommage à la diversité et à l’innovation culturelle. Quelques jours après la Journée de la Francophonie, il est bon de rappeler que sa musique, qui traverse les frontières et bouscule les codes, incarne la vitalité d’une langue française loin d’être figée, mais en constante évolution au contact des cultures du monde.

Comme le disait Léopold Sédar Senghor, « la diversité est une richesse, l’unité est une nécessité. » Aya Nakamura, par son talent unique, devient un pont entre les peuples, illustrant magnifiquement cette citation. Son succès international et son utilisation innovante du français offrent à la France l’opportunité de montrer au monde une image moderne et inclusive de sa culture.

A l’instar d’autres artistes avant elle, tels que Trenet, Renaud, Aznavour, Edith Piaf ou encore Stromae, Aya Nakamura participe à ce dialogue global qui enrichit la francophonie. Son œuvre rappelle que la langue française est un lien vivant entre les individus, capable d’évoluer et de s’adapter pour refléter la diversité de ses locuteurs.

La performance d’Aya Nakamura aux JO 2024 sera bien plus qu’un simple spectacle. Elle sera une célébration de la diversité culturelle, une invitation au dialogue et à la réflexion, et un symbole de l’unité dans un monde souvent divisé. En s’appuyant sur la pensée de Senghor, nous comprenons que célébrer la diversité à travers la musique et les arts est essentiel à notre unité et à notre épanouissement.

Saluer la présence d’Aya Nakamura aux JO 2024, c’est reconnaître l’esprit même de la francophonie : dynamique, inclusif et universel. Elle incarne la conviction que, malgré nos différences, nous partageons un désir commun d’unité et de compréhension. Face à celles et ceux qui veulent ériger des murs, construisons une société inclusive, où la diversité est valorisée comme un pilier de notre force collective.

Alors, dans le prolongement de la Journée de la Francophonie qui s’est tenue le 20 mars dernier, réfléchissons à la manière dont nous pouvons tous contribuer à cet élan de diversité et d’unité.

Ensemble, faisons rayonner la francophonie dans le monde entier et célébrons la richesse de notre interculturalité !

 

Mohamad Gassama
Délégué de Renaissance pour la 15eme circonscription de Paris