Edito
09H17 - vendredi 26 mai 2023

Quand trois parachutistes sautent sur Paris pour la jeunesse et pour la France, il faut réinventer les rites républicains ! L’édito de Michel Taube et Radouan Kourak

 

C’était merveilleux : trois parachutistes aux couleurs de la France sautant sur Paris et atterrissant dans la cour de l’Ecole militaire devant des centaines de jeunes.

Mercredi 24 mai à 20h40 précises, le célèbre parachutiste et ambassadeur du sport pour la paix Mario Gervasi,le lieutenant-colonel Sengsouvanh « Phoumma » Phoummavongsa et le capitaine de gendarmerie Franck Chartrain sont les trois parachutistes qui ont déployé les couleurs de la Commission armées-jeunesse (CAJ) dans le ciel de Paris à l’occasion de la cérémonie du prix Armées Jeunesse. Ces trois champions ont atterri en plein centre de l’Ecole militaire, grâce à leur talent et des voiles de parachutes, petits joyaux de haute voltige.

La Secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service National Universel, Sarah El Haïry, Madame Dominique Arbiol, Directrice du Service National et de la Jeunesse, les hauts gradés de l’armée, l’institution La Renaissance Française dont Monsieur Denis Fadda, président international, et Madame Ayten Inan, présidente de la Délégation du Grand-Paris, le Souvenir français et son Président, le contrôleur général des armées Serge Barcellini, le contrôleur général des arméesJacques Perget, le générale Anne-Cécile Ortemann, présidente de la Fédération des Clubs de la Défense, de nombreuses écoles accueillant de futurs militaires,la Fédération Française de Parachutisme et son président Yves-Marie Guillaud, Opinion Internationale, tout le monde était ébahi…

Puisque la vocation de la Commission armées-jeunesse (CAJ) est de promouvoir l’esprit de défense chez les jeunes et de les préparer à leur responsabilité de citoyen en fédérant la communauté nationale et les armées, suggérons une petite révolution…

Le défilé militaire, l’honneur aux drapeaux, les cérémonies aux morts dont l’hommage au Soldat inconnu, tous ces rituels républicains sont à saluer et à perpétuer comme le fera la République le 14 juillet prochain, jour de fête nationale ! Et ce bien au-delà des fatidiques 100 jours que s’est donné le chef de l’Etat pour relancer son quinquennat.

Mais comme nous le suggérions déjà en 2020, les valeurs de la République mériteraient de nouveaux rituels, de nouvelles scénographies pour raviver la flamme de la France dans le coeur des Français et des jeunes plus particulièrement.

Les jeunes générations suivent-elles, participent-elles à ces modes traditionnels de commémoration ? De moins en moins malheureusement. Les jeunes connaissent-ils la Marseillaise ? Certains artistes proposaient même de la réécrire pour mobiliser les jeunes.

Leur apprend-on à aimer le drapeau national au-delà des moments de victoire de nos équipes sportives ? Les jeunes assistent-ils nombreux le 8 mai, le 11 novembre, le 14 juillet aux grands rituels républicains ?

Dans de nombreux pays, la journée de classe à l’école commence par le salut au drapeau et l’hymne national. Quid des écoles, de la primaire à l’université, en France ?

Certains athlètes s’étaient joints en 2019 à notre idée de pratiquer du sport le 14 juillet tout en saluant le drapeau français. Des athlètes et des personnalités comme Mike, Karl Amoussou, Aton, Angélique Chetaneau, Romain Courcier, Anouk Garnier, Ismaël Guedi, Mouss Ouidja, Marginal Ray, Jimmy Robert, Cyril Vidal, Christophe Suge, Alex (1er  RPIMA), le Team Wounded Warrior (Gérald Martinat) et Teddy Palassy, ancien commando marine, co-fondateur de l’association Forces spéciales Coaching, co-auteur de « Forces spéciales & unités d’élite » (éd. SOLAR, 2022) avaient lancé l’idée avec Opinion Internationale de cette Minute de sueur pour la France.

Cela pourrait très bientôt s’appeler #VivelaFrance.

Par des sauts en parachute, par des événements sportifs, apprendre le respect et faire corps tous ensemble par une ode aux valeurs de la nation, à l’école, dans le sport ou dans les grandes dates de notre histoire, voilà qui commencerait par renouer le fil désuni qui relie les jeunes Français à la France.

 Michel Taube et Radouan Kourak

 

Directeur de la publication