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10H17 - jeudi 17 juin 2021

Le Président et le Castelthéodoricien : la Fable retrouvée de La Fontaine

 

 

Fable inspirée de celles de Jean La Fontaine, composée par Catherine Fuhg, à l’occasion de la visite hier d’Emmanuel Macron à Château-Thierry sur les terres des Hauts-de-France, fief de Xavier Bertrand, son rival pour la présidentiel de 2022.

Motif annoncé de la visite présidentielle : célébrer la naissance du grand Jean. Ah oui ? Alors pourquoi venir trois semaines avant la date du 8 juillet qui marquera les 400 ans de sa naissance ? L’objectif est évidemment politicien. Bas les masques ! Puisqu’enfin nous en sommes libérés en extérieur !

Cadeau aux deux présidents… et surtout à nos lecteurs !

Michel Taube

 

À vouloir gagner à tout prix

Du simple débat au combat

Sans distinguer entre ennemis

Et adversaires, on se fourvoie.

Risquant de voir un jour brûler

Ce qu’on aurait dû protéger.

 

Un Président se démenait

Ne ménageant ni ses efforts,

Ni son temps, ni ses subterfuges

Quitte à provoquer du grabuge

Pour demeurer seul maître à bord.

Ô comme le pouvoir l’enivrait.

 

C’est ainsi qu’il n’hésita pas

À tordre le calendrier

Au service de son agenda

Sans le moins du monde se gêner :

Il célèbrerait à l’avance

L’anniversaire de la naissance

Du fameux Jean de La Fontaine !

Que sont donc deux ou trois semaines

Sur quatre cents ans, mes bons amis ?

De l’histoire donc il ferait fi,

Accompagné de Lucchini

De  son épouse, Brigitte, aussi.

Afin de donner de l’éclat

À cette manœuvre d’État.

 

Le seul temps qui lui importait

Se comptait en ces jours présents

Qui du succès le séparaient,

Ou de l’échec, contre Bertrand.

 

Il avait déjà envoyé

Sur les domaines de ce Xavier

Dupond-Moretti, le rageux

Et quatre autres de ses sinistres

Neutraliser l’ancien ministre

Maintenant, c’était du sérieux :

De toutes ses belles dents de requin

Lui déchirerait ce faquin

Qui prétendait, sacrebleu !

Le défier en 2022

Car non, il ne cèderait pas :

« Ma présidence à celui-là !? »

 

Il oubliait dans l’équation

Qu’au-delà de ces élections

Une autre, capitale, se jouait.

Et que non loin se tapissaient

Aux aguets, les cracheurs du feu

De la discorde et de la haine

Qui rime – hasard ? – avec Le Pen.             

Quel aveuglement dangereux ! 

 

Trop occupé à se bâfrer,

Le vorace se fait dévorer.

 

 

De Catherine Fuhg sur une idée de Michel Taube

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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