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19H02 - vendredi 1 juillet 2016

Chronique des libertés – 1er juillet 2016

 

Birmanie : un moine révolutionnaire libéré

Crédit photo : Htoo Tay Zar, Wikimedia Commons

Nyi Nyi Lwin, dit Gambira – Crédit photo : Htoo Tay Zar, Wikimedia Commons

Nyi Nyi Lwin, plus connu sous le nom de Gambira, avait activement participé à la révolte de 2007 contre la junte militaire connue sous le nom de « révolution de Safran » (en référence aux robes des bonzes qui ont mené le mouvement). Cette révolte avait fait suite à la décision du gouvernement de retirer les subventions sur le carburant, faisant augmenter de façon drastique les prix. La répression fut forte et le bilan en vies humaines n’est pas connu.

Il avait été arrêté en janvier après être entré illégalement en Birmanie depuis la Thaïlande. Plusieurs charges avaient été retenues contre lui, notamment pour avoir pénétré dans plusieurs temples que les autorités avaient scellés pour endiguer tout foyer de rébellion.

 

 

 

 

La place de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’Homme menacée

Crédit photo : US Air Force, Wikimedia Commons

Un largage de bombes à fragmentation – Crédit photo : US Air Force, Wikimedia Commons

Human Rights Watch et Amnesty International appellent les Nations unies à suspendre le siège de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’Homme. Les deux organisations accusent la monarchie saoudienne de se rendre régulièrement coupable de violations des droits humains, à l’étranger comme sur son territoire, et de bloquer toute investigation pour d’éventuels crimes de guerre.

Depuis le début du conflit au Yémen, de nombreuses structures civiles ont été touchés par des bombes saoudiennes, notamment des bombes à fragmentation (normalement illégales) produites au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Mais les gouvernements font la sourde oreille à l’appel d’Amnesty à arrêter ces ventes.

 

 

Crainte de violences ethniques au Burundi

Crédit photo : Eric Miller

Pierre Nkurunziza, président burundais – Crédit photo : Eric Miller

Les Nations Unies rappellent le gouvernement du Burundi à l’ordre. Elles craignent que les violations des droits qui ont régulièrement lieu depuis la crise politique de l’an dernier plongent le pays dans un conflit ethnique qui plongerait l’Afrique centrale dans le chaos. Le Haut-commissaire aux droits humains des Nations unies Zeid Ra’ad al-Hussein accuse les forces gouvernementales ainsi que des milices de procéder à des arrestations arbitraires, des enlèvements et des massacres. Selon lui, plusieurs membres des anciennes Forces armées du Burundi auraient été tués, probablement pour leur ethnicité Tutsi.

Willy Nyamitwe, un conseiller du président burundais Pierre Nkurunziza, nie en bloc ces allégations. Il accuse le Rwanda et la Belgique de vouloir déstabiliser le pays afin de renverser son gouvernement.

Selon Cecile Pouilly, la porte-parole du Haut-Commissaire, les chiffres sont alarmants : si le nombre d’exécutions sommaires est en baisse, celui des violations des droits humains est en hausse. Celui-ci inclut des arrestations et détentions arbitraires, ainsi que des tortures, notamment dans les infrastructures gérées par le Service National de Renseignement (les services secrets burundais)

 

Exécutions sommaires en République de Centrafrique

Crédit photo : Tsidoti, Wikimedia Commons

Les troupes de la MINUSCA – Crédit photo : Tsidoti, Wikimedia Commons

Une unité spéciale anti-criminalité de RCA aurait exécuté arbitrairement 18 personnes entre avril 2015 et mars 2016 à Bangui, selon les observateurs d’Human Rights Watch. L’organisation appelle le pays à enquêter sur toutes les exécutions opérées par l’ancien directeur de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB), Robert Yékoua-Ketté. Il est suspecté d’avoir procédé lui-même à certaines de ces exécutions.

Human Rights Watch se serait entretenu avec 47 personnes ayant été soit témoins des détentions et des exécutions, soit des membres de la famille des victimes. L’une des victimes, Samson Ndakouzou, n’aurait eu que 14 ans. Accusé d’avoir volé, il aurait été abattu d’une balle dans le dos par les hommes de Yékoua-Ketté.

L’organisation appelle la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) à accompagner les autorités dans le jugement des crimes perpétrés par l’OCRB .

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