International
13H44 - mardi 15 mars 2016

CNDS, vers une dématérialisation pour tous des demandes de subvention

 

Arnaud Dezitter, secrétaire général du CNDS évoque les champs d’action de cette structure placée sous l’égide du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

5ème Handidécouverte - Crédit photo : CNDS / N. MENNETREY

5ème Handidécouverte – Crédit photo : CNDS / N. MENNETREY

 

Le CNDS est moteur dans la création d’emplois liés au sport : quelles sont les actions menées en ce sens par votre structure ?

On a un vaste plan pour encourager la pratique sportive. Au niveau national, nous avons soutenu financièrement 4 669 emplois en 2015 (animateurs sportifs, éducateurs…), nous souhaitons atteindre le nombre de 5 070 cette année. Côté création d’emplois dans les quartiers difficiles de la ville, nous voulons passer de 300 à 400, dans le cadre du plan Citoyens du sport. En soutenant l’emploi entre 2013 et 2015, nous avons augmenté nos moyens d’intervention de 114 % (de 19 millions d’euros en 2014 à 42 millions en 2015) ; ces actions se poursuivront en 2016.

La mairie de Paris, qui a décidé de simplifier la vie des associations et clubs sportifs parisiens depuis février, suit-elle les nouvelles orientations fixées par le CNDS depuis 2012 ?

Je ne connais pas toutes les dispositions de toutes les collectivités, mais chaque initiative visant à simplifier les démarches est encouragée, même si on ne va pas aussi vite qu’on voudrait. On soutient les demandes via les subventions mais c’est un entonnoir : le service répond mais est embouteillé.

Vous visez quand même la simplification pour mieux répondre aux attentes ?

Oui, nous travaillons avec la Dila (Direction de l’information légale et administrative), un service du Premier ministre, pour simplifier tout cela. Les demandes de dématérialisation sont passées de 7,2 % en 2014 à 19 % en 2015, notre objectif est d’atteindre 40 % en 2016 et nous tendons vers une dématérialisation pour tous en 2017.

Les nouveaux critères de répartition de la part territoriale permettent depuis 2014 de prendre en compte les inégalités d’accès à la pratique : qu’entendez-vous plus précisément par cette dernière phrase ?

Depuis 2013 et 2014, nous avons limité nos priorités à l’emploi, à la pratique du sport, aux personnes en situation de handicap et aux femmes. On a revu les dotations consacrées aux territoires et aux régions en tenant compte des spécificités et carences. Les régions en retard ont vu leur dotation augmenter et les autres, stagner ou diminuer. On encourage les territoires les plus carencés.

À ce sujet, le CNDS a initié un fonds de soutien à la diffusion audiovisuelle afin de promouvoir la médiatisation de la pratique sportive des personnes en situation de handicap et des femmes : quel est son montant annuel ?

Son montant, de 585 000 euros en 2015, est passé à 625 000 euros cette année. Ce fonds existe depuis deux ans, 2016 est donc la troisième année. Les fédérations et les associations doivent être aidées pour pouvoir produire des images promouvant la pratique.

Le CNDS est chargé du soutien à l’organisation de grands événements sportifs internationaux depuis 2009. Quelles ont été les manifestations les plus marquantes parmi les 130 sur lesquelles il est intervenu ?

Il est difficile de faire une telle évaluation, mais trois évènements ont été très intéressants : le financement de la Coupe du monde de rugby féminin en 2014 a conduit à une démocratisation de ce sport ; en 2015, les Championnats du monde d’aviron à Aiguebelette ont remporté un succès retentissant et servi d’outil de promotion touristique en Rhône-Alpes ; enfin, la même année, les Championnats d’Europe de basket-ball à Lille et Montpellier ont quant à eux connu des records d’affluence (27 000 spectateurs sur les phases finales à Lille !).

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