International
10H55 - mardi 26 janvier 2016

Une semaine en Amérique latine (du 18 au 24 janvier 2016)

 

 

Bolivie : le président Evo Morales en appelle à la Celac pour préserver la paix sociale de la région

Le président Evo Morales, en décembre 2009. Crédits : Simon Wedege (Creative Commons)  Le président Evo Morales, en décembre 2009.
Crédits : Simon Wedege (Creative Commons)[/caption]

Le président bolivien, Evo Morales, a appelé les pays de la Communauté des États latino-américaines et des Caraïbes (Celac) à protéger et préserver la paix sociale dans la région.

Les nations membres de la Celac, a-t-il déclaré, doivent éviter les actes terroristes et les affrontements que connaissent certains pays du monde.

Il a expliqué que la paix devait prévaloir sur les différends entre gouvernements pour garantir la continuité de la stabilité démocratique en Amérique latine et dans les Caraïbes.

« Nous devons continuer à travailler dans le sens de la justice sociale, pour que la paix soit durable en Bolivie, en Amérique du Sud et dans tout le continent » a-t-il fait remarquer.

Le quatrième sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Celac aura lieu mercredi 27 janvier à Quito, en Équateur.

 

 

 

 

Colombie : premières libérations de guérilleros dans le cadre du processus de paix

Drapeau des Forces armées révolutionnaires de Colombie  Crédits : MrPenguin20 (Creative Commons)  Drapeau des Forces armées révolutionnaires de Colombie
Crédits : MrPenguin20 (Creative Commons)[/caption]

Selon une source officielle, seize guérilleros des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), neuf hommes et sept femmes, ont été libérés dans le cadre du processus de paix négocié à La Havane entre les Farc et le gouvernement colombien.

« C’est un premier geste du gouvernement après avoir évalué le respect du cessez-le-feu unilatéral par les Farc, la diminution de la violence qui en découle et les avancées du processus », a annoncé dans un communiqué le 21 janvier le bureau du Haut commissaire pour la paix.

Ces seize personnes, condamnées pour rébellion, font partie des trente graciées le 22 novembre dernier par le gouvernement colombien « du fait de la nature du délit pour lequel ils étaient emprisonnés ». Elles doivent maintenant commencer « leur processus de réintégration dans la vie civile », a précisé le communiqué.

Comme geste de bonne volonté et de confiance dans les pourparlers de La Havane, les Farc avaient proposé quelques jours auparavant de libérer des combattants, policiers et militaires malades.

Le conflit armé opposant le Farc et le gouvernement colombien a fait au moins 220 000 morts, 6 millions de déplacés et des dizaines de milliers de disparus. Les Farcs, force issue d’une insurrection paysanne en 1964, comptent encore environ 7 000 combattants, selon les autorités.

 

 

Haïti : après l’annulation des élections présidentielles, l’opposition réclame le départ du président Michel Martelly

Michel Martelly, président haïtien, en avril 2011. Domaine public  Michel Martelly, président haïtien, en avril 2011.
Domaine public[/caption]

Les élections présidentielles qui devaient se tenir dimanche 24 janvier en Haïti ont été annulées à la dernière minute par le Conseil électoral provisoire, au motif que l’administration n’avait pas garanti la sécurité des électeurs.

Cette annulation répond à une revendication de l’opposition qui désormais exige le départ immédiat du président haïtien Michel Martelly et de son premier ministre.

Samedi 23 janvier, de nombreux manifestants ont défilé dans les rues de Port-au-Prince, la capitale, pour réclamer aussi la démission du Président.

Les opposants craignent en effet que ce dernier tente de se maintenir à son poste au-delà du 7 février, date à laquelle il devrait passer le pouvoir à son successeur élu, comme stipulé dans la Constitution.

Toutes les attentions se focalisent sur la période de transition. Des tractations seraient en cours entre la présidence, les partis des deux finalistes, Jovenel Moïse et Jules Célestin, et le Parlement.

La communauté internationale somme le gouvernement haïtien de fixer une nouvelle date pour le second tour de la présidentielle afin d’éviter que la crise électorale et politique ne s’aggrave en Haïti, des violences ayant perturbé les dernières manifestations.

 

 

L’Argentine restitue des pièces archéologiques précolombiennes à l’Équateur

Capture d’écran du compte Twitter du ministère de la Culture argentin Capture d’écran du compte Twitter du ministère de la Culture argentin[/caption]

Le ministère de la Culture argentin a récemment restitué à l’Équateur, par voie aérienne, des pièces archéologiques précolombiennes de grande valeur, entrées illégalement sur le territoire argentin.

En tout, quinze ans d’enquête ont été nécessaires aux forces de police argentines pour récupérer ces pièces archéologiques d’une valeur scientifique et historique inestimable.

Le trafic d’œuvres archéologiques dans cette région a été relativement important ces dernières années puisque, entre 2000 et 2007, la police aéroportuaire d’Argentine a confisqué pas moins de 439 objets précolombiens en parfait état de conservation, illégalement vendus en Argentine.

Parmi les pièces rendues, on trouve notamment des vases siffleurs, des sculptures érotiques, des textiles ou encore de l’artisanat en or et en os.

L’Argentine devrait remettre dans les prochains jours d’autres objets provenant de différentes cultures au Pérou.

L’Institut national d’anthropologie et de pensée latino-américaine a commencé à former en 2000 la police aux frontières sur le trafic de biens culturels dans le cadre de la loi nationale 25 743 (protégeant le patrimoine archéologique et paléontologique). C’est aussi à cette période qu’ont eu lieu les premières saisies.

Depuis l’adoption de cette loi, l’Argentine a restitué des pièces archéologiques au Pérou, à l’Équateur et à la Colombie.

En tout, ce sont entre 15 000 et 20 000 objets qui ont ainsi retrouvé leur pays d’origine en quinze ans.

 

 

Venezuela : un décret d’urgence économique polarise la tension au sein de la population vénézuélienne

4 Manifestants vénézuéliens – Crédit photo : Maria Alejandra Mora – Wikimedia Commons[/caption]

Des partisans du parti chaviste, du président Nicolas Maduro, et de l’opposition, majoritaire au Parlement depuis le 6 décembre dernier, se sont mobilisés, suite à un décret d’urgence économique proposé par les premiers et rejeté par les seconds.

Selon le gouvernement, le décret faciliterait la conclusion d’accords avec le secteur privé pour réactiver la production.

Pour Henry Ramos Allup, président de l’Assemblée nationale, l’urgence économique décrétée par le Président serait un « piège pour chasser les imbéciles ». Il a réaffirmé que « la Table d’unité démocratique [était] arrivée à l’Assemblée nationale pour changer ce qui ne va pas dans le pays ».

Selon lui encore, le décret d’urgence économique « reproduit les conditions qui ont conduit le Venezuela à la ruine ces dix-sept dernières années : davantage de files d’attente, davantage d’inflation, davantage d’expropriations, davantage de pénurie… »

Arrêtons de dénigrer notre chère Tunisie !

En cette ère où les images ont un pouvoir émotionnel puissant et peuvent fausser la réalité, Nous, enfants de la France et de la Tunisie, et amis de cette terre d’Afrique du…