Développement durable
12H59 - jeudi 16 février 2012

La Chronique du développement durable
du jeudi 16 février 2012

 

 

 

 

L’indice de performance environnementale

Depuis déjà quelques années tous les pays de la planète se voient encensés pour leurs innovations dans le domaine du développement durable ou, à l’inverse, conspués pour leur manque d’enthousiasme. Mais finalement quels sont les critères qui permettent de dire que tel pays est visionnaire tandis que celui-ci est à la traîne ? Retour sur l’indice de performance environnementale (EPI).

 

Des critères bien définis

L’indice de performance environnementale a été créé pour évaluer, comparer et améliorer l’efficacité des politiques environnementales adoptées par les différents Etats du monde. Le premier classement a été publié en 2006 par les universités de Yale et Columbia. Les résultats se basent sur une multitude de critères qui entrent dans 2 grandes catégories : la qualité de l’environnement et la subsistance de l’écosystème.

Cette année le classement couvre 132 pays et compte 25 critères, au nombre desquels on trouve notamment l’accès à l’eau potable, la mortalité infantile, la pollution intérieure, la protection des zones maritimes, la surpêche, les subventions agricoles ou encore les émissions de CO2. L’éventail de critères choisis permet d’éviter les classements basiques –et finalement mensongers– qui font des grandes puissances : des grands vilains pollueurs ou au contraire des philanthropes environnementaux.

Pour la première fois cette année, en plus du classement initial permettant de voir les améliorations ou les dégradations des pays, l’université de Yale a mis en place un second classement appelé Trend EPI. Celui-ci liste les pays en fonction des efforts qu’ils ont effectué ces dix dernières années. C’est l’Azerbaïdjan qui en sort le plus, puisque simplement 111e au classement final, le pays est pourtant le 2e Etat à avoir fait le plus d’efforts dans le développement durable depuis dix ans.

 

Des résultats très attendus

Aujourd'hui, presque tous les Etats de la planète sont jugés sur leur politique environnementale. DR

Aujourd'hui, presque tous les Etats de la planète sont jugés sur leur politique environnementale. DR

Les résultats publiés chaque année par l’université de Yale sont édifiants. La presque totalité des pays de notre planète figure dans la liste, mais reste à savoir à quel rang. Alors que les sommets environnementaux ont tendance à se centrer sur les grandes puissances et faire oublier que, même à leur échelle, les plus petits pays peuvent être de grands pollueurs, l’EPI est là pour nous rappeler que l’environnement se doit d’être préservé partout.

 

C’est donc sans surprise que la Chine et l’Inde se retrouvent au bas du tableau respectivement au 116e et 125e rang mondial sur 132. En revanche il est nettement plus surprenant d’observer que la Malaisie (25e) ou encore la Thaïlande (34e), dont les politiques environnementales ne sont pas une priorité, surpassent les canadiens (37e), longtemps donneur de leçons. Sans parler du fait que c’est la Lettonie –pourtant très rarement citée comme exemple– qui arrive en 2e place juste après la Suisse.

A noter enfin que les BRICS*, dont on entend si souvent parler depuis quelques temps, devraient assumer leur rôle de grandes puissances émergentes en prenant plus au sérieux le développement durable : en dehors du Brésil (30e), la Russie (106e), l’Inde, la Chine et en particulier l’Afrique du Sud (128e) sont véritablement à la traîne. Angoissant quand on sait qu’ils devraient assurer, d’après le FMI, 61 % de la croissance mondiale d’ici 2015.

Au delà de simples données statistiques qui peuvent mettre en émoi certaines ONG, ou simplement informer les lecteurs, le classement EPI permet à chaque Etat de se situer par rapport aux autres et d’en tirer les conséquences. Ainsi, lorsque la Corée du Sud se place 136e sur 146 en 2002 et en particulier 120e sur 122 en matière de qualité de l’air, les autorités ont tout mis en œuvre pour pallier au problème. Les principaux ministères ont travaillé de concert avec « l’Alliance » (un groupe d’ONG environnementales et d’industriels automobiles) pour mettre en place un programme « Qualité de l’air ». Aujourd’hui la Corée du Sud est remontée à la 43e place du classement mondial et 13e pays à avoir fait le plus d’efforts dans la mise en place de politique environnementale ces 10 dernières années.

Il ne reste plus qu’à espérer que cela donne de bonnes idées à certains…

* BRICS ou encore BRICA (anciennement le BRIC)  : acronyme anglais qui désigne le groupe de pays formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (South Africa). Très peu utilisé, l’équivalent français de l’acronyme anglais est l’ABRIC (Afrique du Sud – Brésil – Russie – Inde – Chine).


 

 

La Posidonie serait vieille d'au moins 100 000 ans !

La Posidonie serait vieille d'au moins 100 000 ans !

 

 

 

Une herbe sous-marine sans doute le plus vieil être vivant sur Terre

Une recherche menée par des scientifiques de l’University of Western Autralia et publiée dans le journal PLos ONE tend à prouver que l’herbe sous-marine méditerranéenne appelée posidonia oceanica (posidonie) serait le plus vieil organisme vivant sur Terre.

Aujourd’hui menacée par le réchauffement climatique et la pollution maritime, cette herbe serait apparue avant l’Homo sapiens, soit il y a au moins 100 000 ans.  Elle dépasserait alors le houx de Tasmanie vieux de 43 000 ans. Indispensable pour l’équilibre maritime, la posidonie se développe sur plus de 3 200 km2 entre l’Espagne et Chypre. De plus, cet élément végéral se trouve être la source d’alimentation de nombreuses espèces d’animaux marins herbivores.

 

 

 

Ce nouveau dispositif est un pas de géant dans l'accès à l'eau potable pour tous

Ce nouveau dispositif est un pas de géant dans l'accès à l'eau potable pour tous

Accès à l’eau potable et énergies renouvelables c’est possible !

 

Grâce à des scientifiques indiens, une avancée majeure vient d’être réalisée dans l’accès à l’eau potable pour les populations rurales. Les chercheurs du centre de recherche atomique national de Bhabha (BARC) ont inventé un dispositif qui permet d’assainir l’eau par filtrage. Celle-ci, ainsi purifiée, est ensuite acheminée jusqu’aux habitations.

Ce dispositif permet notamment de dessaler l’eau contaminée et d’en retirer les éléments toxiques tels que le fer, l’arsenic, le fluorure ou encore la turbidité. De plus, l’installation est durable et abordable, car alimentée à l’aide d’énergies renouvelables que sont les panneaux photovoltaïques et les éoliennes en cas d’ensoleillement insuffisant.

Alors que les ressources en eau de la planète se raréfient et que la population indienne continue d’augmenter, cette nouvelle technologie, qui devrait être industrialisée via un partenariat public-privé, est sans conteste un espoir dans le droit à l’eau pour tous.

 

 

 

Glacier Jorge Montt au sud de la Patagonie

Glacier Jorge Montt au sud de la Patagonie. BR

Vol de glace au Chili

 

En plus du réchauffement climatique, les glaciers doivent désormais faire face aux voleurs. C’est notamment le cas du glacier chilien Jorge Montt, au sud de la Patagonie, dont la glace dérobée est ensuite revendue à prix d’or dans les bars « chics » de la capitale.

Si la situation prête à sourire, les conséquences sont quant à elles beaucoup moins drôles. Le glacier Jorge Montt fait partie de la 3e calotte glacière la plus étendue de la planète, après l’Antarctique et le Groenland. Cependant, sa surface est en constante diminution, jusqu’à perdre un kilomètre par an selon une étude récente des spécialistes du centre d’études scientifiques de Valdivia (Chili).

Ainsi, le glacier aurait perdu 19,5 kilomètres entre 1898 et 1990, puis aurait fondu à un rythme anormalement rapide depuis les années 90, perdant 7 kilomètres en sept ans. Espérons que les Chiliens sauront appréhender l’importance de ce pillage, sachant que l’augmentation mondiale des températures est, en soit, une menace suffisante à la disparition des glaces.

 

 

 

Impossible d'éviter de polluer en salant les routes. DR

Impossible d'éviter de polluer en salant les routes. DR

Salage des routes et environnement ne font pas bon ménage

 

Si le salage des routes est une nécessité en cette période de grand froid, il n’est pas sans dommage pour l’environnement. En effet le « fondant » utilisé pour dégager les voies peut contenir en plus du sel, du chlore, des traces de phosphore, de soufre, d’azote, de cuivre et de zinc. Il peut également libérer des métaux lourds, tels que le plomb et le zinc, lorsqu’il entre en contact avec la chaussée. Ceci sans parler du fait qu’il empoisonne les arbres situés sur le bord des routes lorsqu’il se fixe sur les feuilles.

WWF et France nature environnement préconisent donc d’éviter, autant que possible, le salage dans les zones où la biodiversité est particulièrement riche, comme c’est déjà le cas au Canada, en Autriche ou en Finlande.

 

 

 

La subvention pour le solaire privé pourrait remettre en route toute l'industrie chinoise du solaire. DR

La subvention pour le solaire privé pourrait remettre en route toute l'industrie chinoise du solaire. DR

Les subventions chinoises explosent le marché du solaire

 

C’est décidé, le gouvernement chinois intègre les équipements solaires dans le programme de subventions des produits ménagers pour les consommateurs ruraux. Il encourage ainsi encore d’avantage les économies d’énergie. La fiabilité de ce programme de subvention a déjà largement fait ses preuves, on peut donc s’attendre à une réelle hausse des installations solaires privées permettant à la Chine de diminuer sa consommation énergétique.

Cette nouvelle est d’autant plus bienvenue qu’elle permettra de sauver l’industrie solaire chinoise, en complète décrépitude en raison d’une surproduction mondiale ayant entrainée une chute des prix. Une augmentation de la consommation intérieure donc pourrait sauver les producteurs nationaux.

 

 

 

Manifestation contre le projet Belo Monte au Brésil. DR

Manifestation contre le projet Belo Monte au Brésil. DR

Brésil : le prix de la pire société en matière d’environnement

 

L’entreprise minière brésilienne Vale a remporté le “Public eye people´s awards”, qui récompense les entreprises adoptant les pires comportements en matière de droits de l’Homme et d’environnement. Le concours, organisé par Greenpeace Suisse et l’ONG Déclaration de Berne, a rassemblé près de 88 000 votants sur le net.

Avec 25 041 voix, Vale a ainsi réussi la « prouesse » de dépasser la société japonaise Tepco, responsable de la catastrophe nucléaire de Fukushima qui a obtenu 24 245 voix. L’entreprise brésilienne paie ainsi sa participation dans la création de l’usine de Belo Monte en Amazonie. Cette méga centrale hydroélectrique va noyer des centaines de kilomètres carrés de forêt et nécessite le déplacement de près de 40 000 personnes.

 

 

 

Le nouveau label écologique.

Le nouveau label écologique.

La France crée le label « sans OGM »

 

C’est voté : les produits alimentaires pourront porter la mention « sans OGM » à partir du 1er juillet 2012. Ce nouveau label écologique était particulièrement attendu en France depuis 1997 et l’obligation européenne d’indiquer la présence d’OGM pour les aliments.

Concrètement, les produits d’origine végétale ne pourront porter cette indication que s’ils contiennent moins de 0,1 % d’OGM dans leurs matières premières (soja, farine…). Les produits d’origine animale (lait, œuf, poisson, viande) pourront porter la mention « Nourri sans OGM (<0,1 %) » ou « Nourri sans OGM (<0,9 %) ».

En revanche la colère persiste chez les apiculteurs. En effet la mention pourra être inscrite sur les produits apicoles dès lors qu’ils proviennent de ruches se trouvant à plus de 3 km de cultures génétiquement modifiées. Problème : les abeilles peuvent parcourir jusqu’à 10 kilomètres pour butiner.

Si la mention « sans OGM » n’est pas obligatoire, les industriels devrait largement l’utiliser lorsque l’on sait que près de 96 % des Français souhaitent savoir si leur alimentation en contient ou pas.

 

 

 

La fricassée d'insectes : nouvelle recette pour nourrir la planète. DR

La fricassée d'insectes : nouvelle recette pour nourrir la planète. DR

UE : des insectes pour nourrir la planète

 

A l’heure actuelle, sur les 7 milliards d’habitants que compte la planète, 1 milliard souffre de la faim. D’ici 2050, ce sont 9 milliards de personnes qu’il faudra nourrir. Pas étonnant que l’Union européenne, au même titre que l’ONU, se penche sérieusement sur les moyens d’y parvenir. Et comme aucune solution n’est plus mauvaise qu’une autre, ce sont pour l’instant les insectes qui suscitent le plus d’intérêt.

L’Union européenne a donc décidé de débloquer 3 millions d’euros pour mener une étude sur la possibilité de présenter une fricassée d’insectes à des habitués de viande rouge, pizza et autres mets traditionnels. Après tout l’huile de palme et la gélatine porcine font bien partie de notre quotidien alimentaire.

 

 

 

 

 

Premières images de la nouvelle campagne « Plant for the planet »

Rien de tel qu’une belle campagne publicitaire pour sensibiliser le monde à la crise climatique. C’est en tout cas ce que prouve Leagas Delaney dans sa nouvelle campagne pour « Plant for the planet ».

 

 

 

 

 

 

Visualisez  le réchauffement climatique grâce à la NASA

Il suffit de 26 secondes pour que la NASA illustre de façon édifiante le réchauffement climatique sur près d’un siècle. La preuve en images :

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 16 au dimanche 19 février

Conférence : « Au cœur de la mer »
Riche d’un patrimoine naturel et exceptionnel, la ville d’Hyères s’engage, depuis de très nombreuses années dans une démarche globale de développement durable. 4 journées sur le thème de l’environnement marin seront animées par diverses expositions, conférences, ateliers et projections de films. Cette 3e édition de la manifestation a pour but d’encourager à adopter une conduite plus respectueuse de l’environnement par des gestes simples ; d’informer sur le respect de la nature, de la flore, de la faune la biodiversité ou les écosystèmes locaux ; d’utiliser des installations pour la gestion des déchets et de la collecte sélective.
Port d’Hyères, Hyères les Palmiers 83

 


Jeudi 16 février
18 h – 20 h : projection débat, « Ile-de-France : une nature insoupçonnée »
Un film raconté par Sophie MARCEAU, écrit par Marc GIRAUD et réalisé par Frédéric FEBVRE et Augustin VIATTE. Du cœur de la capitale jusqu’aux limites de l’Île-de-France, « l’invasion » est à double sens : l’urbanisation grignote la campagne et la nature investit la ville. Dans cet univers où l’homme est omniprésent, quelle place reste-t-il pour l’animal et le végétal ? Qui sont les petits débrouillards qui parviennent à s’adapter pour survivre ? Insoupçonnables ou familiers, ces opportunistes sont-ils condamnés à disparaître ?
Auditorium de la Société nationale d’horticulture de France (SNHF)
84 rue de Grenelle
(Métro Rue du Bac) – Paris 7

 

 

Vendredi 17 février

9 h : Conférence « La gouvernance dans les espaces protégés »
Il s’agira d’appréhender l’évolution et le rôle de la gouvernance dans la gestion des espaces protégés, notamment depuis la loi de 2006. En effet, celle-ci a profondément réformé la gouvernance au sein des parcs nationaux, en donnant une place prépondérante aux acteurs locaux (élus et socio-économiques). La loi a également organisé leurs actions autour d’une charte, véritable projet de territoire associant tous les acteurs concernés.
Institut d’études politiques – 25 rue Gaston-de-Saporta – Aix-en-Provence (13)

 


Lundi 20 février

18 h : Conférence « La précarité énergétique »
Dans le cadre du cycle de conférences Sciences intitulé « Energie et développement durable » organisé par l’Université catholique de Lille.
Université catholique de Lille – Salle des Actes – 60 Boulevard Vauban – Lille (59)

 

19 h : Conférence « la transition énergétique, ça s’explique ! »
Notre modèle énergétique fondé sur la surconsommation d’énergies fossiles nous mène dans une impasse ! Epuisement des ressources naturelles (pétrole, uranium, gaz), menace d’une catastrophe nucléaire majeure, dérèglement climatique, nous n’avons plus de temps à perdre ! La transition énergétique, c’est possible et sans retour à la bougie…
Soirée d’information proposée par le Groupe local de Greenpeace à Paris Université Paris 1 – Centre Panthéon-Sorbonne
12 place du Panthéon,
Aile Cujas, Hall Cujas Amphi 2B – Paris 5

 

 

Mercredi 22 février

9 h : Séminaire des écoles et des établissements du développement durable.
Une nouvelle session le mercredi 22 février 2012 dans les locaux de l’IUFM et du CRDP de Haute-Normandie. Pendant une journée, les 222 écoles et établissements scolaires engagés et leurs partenaires témoigneront et échangeront sur leur contribution à l’éducation au développement durable.
IUFM/CRDP de Rouen
2 rue du Docteur-Fleury, – Mont-Saint-Aignan (76)

 

 

Jeudi 23 février

10 h : Conférence « Habiter mieux l’éco-quartier et l’éco-cité… »
Le Grenelle de l’environnement plaide pour une politique favorable à l’habitat urbain durable. Trois ans après le lancement du plan d’actions de la ville durable, et dans le contexte du lancement d’un « label EcoQuartiers », quels enseignements tirer des projets en cours pour mieux habiter la ville renouvelée et les quartiers durables ?
Studio 500 – Plaines Images, 99A boulevard Descat– Tourcoing.

 

18h : Conférence « Le défi mondial de l’eau. De la reconnaissance formelle à la concrétisation du droit à l’eau pour tous »
En juillet 2010, l’assemblée générale de l’ONU a reconnu l’accès à l’eau potable comme un droit humain (universel, indivisible, imprescriptible). Il a fallu attendre plus de 60 ans pour que cette revendication des peuples soit acceptée malgré l’opposition de la grande majorité des pays de l’hémisphère nord (11 pays seulement de l’Union européenne sur 27 ayant voté « pour »). Nos dirigeants seront-ils capables de concrétiser ce droit d’ici une génération ? Le voudront-ils ? Les citoyens se battront-ils pour ce droit ? Analyses, scénarios et propositions.
Faculté des Sciences économiques et de gestion, 14 rue Puvis-de-Chavannes – 13001 Marseille – Amphi A – Marseille (13)

 

 

Jeudi 1er mars

9 h 30 – 17 h : Conférence « Eau, biodiversité, paysage, emploi local… Les enjeux de territoire : contraintes ou opportunités pour l’agriculture bretonne »
Préserver la qualité de l’eau, la biodiversité, les paysages, la vitalité du tissu rural, tout en continuant à produire dans un contexte de crises et de course à la productivité… Les agriculteurs, de moins en moins nombreux, sont investis d’attentes multiples, parfois contradictoires, voire conflictuelles. Par le biais d’enquêtes de terrain et en s’appuyant en partie sur l’exemple du bocage, l’Association régionale pour l’agriculture paysanne (ARAP) a souhaité mieux comprendre la façon dont les agriculteurs perçoivent ces nombreuses demandes et les traduisent, le cas échéant, dans leurs logiques de production et leurs pratiques. A partir des résultats de cette étude et des questions qu’elle soulève, il a semblé important à l’ARAP de poursuivre le travail engagé en associant, dans une journée commune de réflexion, agriculteurs, chercheurs, élus et acteurs locaux du milieu agricole et rural.
Lycée agricole de Caulnes – Rue de Dinan – Caulnes (22)

Laurie Mathy


Danemark : leader des énergies vertes… et des taxes

Les énergies renouvelables sont multiples. DR
Avec l’adoption de la taxe carbone dès 1993, quand d’autres pays se demandaient encore si le réchauffement climatique était une réalité, le Danemark est très vite devenu le leader en matière d’énergies…

Le pétrole, une malédiction pour les pays en développement ? Entretien avec Francis Perrin, directeur de la rédaction du bimensuel « Pétrole et Gaz Arabes » et vice-président d’Amnesty international

A l'occasion des 50 ans d'Amnesty, Oi continue de publier une série de sujets pour faire le point sur les droits de l'homme dans le monde. Deuxième article : l’entretien avec Francis Perrin, directeur de la rédaction du bimensuel « Pétrole et Gaz Arabes » et vice-président d’Amnesty international.

OGM : crainte de l’Europe, espoir des pays émergents

Alors que la France et l’Europe, de manière générale, restent assez frileuses quant à la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM), ces derniers se développent considérablement au niveau planétaire. En effet, selon…

Chronique Développement durable du jeudi 15 mars

La Chine menace les entreprises européennes pour contraindre l'UE à abandonner la taxe carbone. DR
      Le Canada s’enfonce dans le déni environnemental Le Canada est longtemps apparu comme leader écologique, un Etat capable dès 1999 d’adopter une loi pour la protection de l’environnement, quand…