International
12H40 - vendredi 13 mai 2011

Propos de journalistes pour le 500ème jour depuis l’enlèvement d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier

 

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

 

David Pujadas (France 2) : « Nous disons à Hervé et Stéphane : tenez bon ! Et aux autorités : faites le maximum pour aider à la libération des otages. Et nous sommes là pour vous le rappeler ! »

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

Michel Scott (TF1) : « Ben Laden avait revendiqué en son nom l’enlèvement des otages détenus au Niger. Il n’a jamais parlé d’Hervé et de Stéphane, détenus qu’ils sont par des talibans qui ne sont pas liés directement à Al-Qaïda. »

 

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

Elise Lucet (France 3) : « Nous recevons plein de témoignages de soutien des Français et nous les relayons auprès de sa famille et d’Hervé et de Stéphane dont je veux croire que nos applaudissements arriveront jusqu’à eux. Je me sens interpellée dans mon métier de journaliste : malgré ces drames, il ne doit pas y avoir de zones de non journalisme comme il y a des zones de non droit. Soyons plus prudents, mais continuons à informer. Partout, même là où c’est dangereux. »

 

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

Thomas Sotto (BFM) : « Etre journaliste est presque parfois un handicap dans ces moments-là. En fait-on trop pour les journalistes par rapport à d’autres otages ? C’est pourquoi je prends soin de toujours citer les 8 otages français détenus aujourd’hui dans le monde. »

 

 

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

Christophe Barbier (L’Express) : « Chaque jour est une complexité supplémentaire pour le retour des otages. Il faut mettre pression en permanence sur les politiques et les diplomates mais sans cynisme, en étant bien convaincu que tout le monde est mobilisé. A ceux qui prêtent à Nicolas Sarkozy des calculs politiciens dans cette affaire, je rappelle que dans les années 80, ceux qui ont fait ce calcul avec les otages du Liban ont perdu les élections présidentielles. »

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

Jean-François Julliard, Secrétaire général de Reporters sans frontières : « Ce qui m’inquiète, c’est qu’on n’a pas de nouvelles d’Hervé et Stéphane depuis six mois. Le gouvernement se dit rassurant mais n’a même pas de preuve de vie depuis six mois. Sur place, tout est fait par les militaires, les agents des services de renseignement et les diplomates. En revanche, à Paris, le gouvernement et Nicolas Sarkozy n’en ont jamais fait une priorité.  Regardez leur mobilisation pour les infirmières bulgares, pour Ingrid Bettencourt. Ceci n’est pas normal. Sachez qu’aujourd’hui dans le monde, seuls deux journalistes sont retenus en otages, deux : Hervé et Stéphane, et leurs trois accompagnateurs ! »

Propos recueillis par Michel Taube

© Laurent Petitcolas pour Opinion internationale

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