Chaque année, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent. Or, on le sait, les forêts préservent la planète – et les hommes – en stockant du gaz carbonique. Moins de forêts, c’est plus d’émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement et le dérèglement climatiques qui s’accélèrent.
Certes le rythme de la déforestation a sensiblement diminué dans le monde. Certes, un accord a été trouvé à Cancun (Mexique) pour mettre en place un mécanisme mondial surtout financier visant à freiner cette disparition inquiétante des forêts.
Mais les régions tropicales restent en proie à des pressions économiques telles que la mise à mort des forêts continue inexorablement : il y a l’exploitation commerciale des bois tropicaux, mais aussi – et surtout désormais – le développement foudroyant de l’huile de palme dans l’agro-industrie et les incitations à substituer une agriculture d’élevage aux forêts.
Ceci dit, de nombreuses mesures et actions sont menées qui laissent espérer une inversion du processus de déforestation. Exemple avec le Brésil : des mesures courageuses on été prises par le président Lula : moratoire sur l’extension des terres dédiées au soja ; zonage de la forêt amazonienne ; mise en place d’aires protégées, à la fois pour les forêts et les populations indigènes sur place.
Mais surtout, le auteurs du dossier en appellent à une société de la sobriété pour que le Nord exploite moins le sud.