Armée et civils ont voté jeudi soir à l’unanimité une charte fixant les institutions de transition du Burkina Faso, étape importante vers une remise du pouvoir aux civils par les militaires, qui le détiennent depuis le 31 octobre.
L’annonce d’un consensus trouvé a été faite par les représentants des partis politiques, de la société civile, des Églises et des deux négociateurs militaires, à l’issue d’une séance de discussions qui s’est déroulée à huis clos.
Une charte de transition – dont le contenu n’a pas encore été dévoilé – a été validée, mais pas encore signée. Elle ne devrait l’être qu’une fois la Constitution rétablie.