
Ce dimanche, j’ai publié sur Twitter une vidéo tournée à Paris, place du Châtelet, lors de la fête de la musique qui avait lieu la veille. On y voit des centaines de personnes, presque toutes noires, danser sur de la musique africaine, au cœur de la capitale française. J’ai accompagné cette vidéo du commentaire suivant : « Ces images me choquent profondément. Fête de la musique à Paris : pas un seul Blanc, pas une note de musique française. La capitale de la France ressemble à tout, sauf à la France. Le “vivre ensemble” a viré au grand remplacement (démographique et culturel). Est-ce normal ? »
Ce tweet a dépassé les 2 millions de vues en quelques heures. Il a suscité un flot de réactions, de soutiens, mais aussi d’accusations graves. Certains m’ont traité de raciste. Alors je vais répondre, calmement, mais fermement.
Ces images me choquent profondément. Fête de la musique à Paris : pas un seul Blanc, pas une note de musique française. La capitale de la France ressemble à tout, sauf à la France. Le « vivre ensemble » a viré au grand remplacement (démographique et culturel).
Est-ce normal ? pic.twitter.com/pzSZyt2zxw
— Radouan Kourak (@radouan_kourak) June 22, 2025
Est-ce que je suis raciste ? Non. Et je vais vous dire pourquoi. Le vrai racisme aujourd’hui, il vient de cette gauche qui traite les gens comme moi d’« arabe de service », de « Bounty », de « traître à sa race » parce que j’aime la France, parce que je suis patriote, parce que je refuse le communautarisme. Ce sont eux les haineux. La vérité, c’est que la France est un pays de race blanche et de culture chrétienne. Ce n’est ni un gros mot, ni une provocation : c’est un fait historique. Et vouloir préserver cette identité, ce n’est pas du racisme. C’est de la fidélité. De la loyauté. De la reconnaissance. Il est temps de remettre les choses à l’endroit.
En réalité, je me fiche qu’on me traite de raciste, car je sais que je ne le suis pas. En revanche, je déteste sincèrement le racisme, sous toutes ses formes. Et c’est précisément parce que je l’ai vécu que je me permets d’en parler : pas le racisme fantasmé de ceux qui voient le mal partout, mais le racisme réel, celui que j’ai subi venant de ceux qui prétendent lutter contre lui.
Et les réactions à mon tweet en sont une preuve accablante. L’ancien chroniqueur des Grandes Gueules Anasse Kazib, qui se dit militant antiraciste, a réagi en m’insultant : « Encore un Arabe qui lèche le sol et qui comme par hasard finit à la radio. Mdr. Si vous cherchez un boulot et que vous êtes racisés, vous savez quoi faire, vous aurez sûrement même le droit de sortir un livre chez Flammarion ou un truc dans le genre, avec un titre du style “Ma France, moi je l’aime”. » Voilà donc le discours d’un homme qui prétend lutter pour la dignité des immigrés : du mépris, du racisme, de l’humiliation publique. Parce que j’ai eu le tort, à ses yeux, d’aimer la France.
Autre exemple : l’influenceur Zizou, suivi par plusieurs centaines de milliers de personnes, n’a rien trouvé de mieux que de d’écrire ceci : « Les racistes que tu suces à perte te voient comme un macaque Radouan. » Voilà le niveau de violence, de haine, d’inhumanité auquel je suis confronté. Et c’est moi qu’on accuse de racisme ? Que ces gens aient encore la prétention de parler au nom de la tolérance est une imposture totale. Le vrai racisme, il est là, brut, décomplexé, vomi par ceux qui se pensent du bon côté.
Combien de fois m’a-t-on insulté d’« arabe de service », de « Bounty », de « bougnoule qui a retourné sa veste » ? Toujours par des gens prétendument antiracistes. Ce sont eux les vrais racistes. Ils essentialisent les individus à leur origine. Ils n’acceptent pas qu’un Français issu de l’immigration puisse aimer la France, défendre ses valeurs, refuser le communautarisme… Leur tolérance s’arrête à ceux qui pensent comme eux.
Je le réécrit : je me fiche de la couleur de peau. Ce qui compte, c’est le comportement. En France, on vit à la française. On respecte ses lois, ses mœurs, sa langue, sa culture. Cela ne veut pas dire qu’on rejette les autres cultures. Mais elles ont leur place dans la sphère privée, pas dans l’espace public au détriment de notre identité nationale.
Et oui, il est essentiel que la France reste la France. Si demain la France cesse d’être majoritairement française, si sa culture, ses paysages humains, sa mémoire, son âme disparaissent, alors ce ne sera plus la France. Ce n’est pas un détail. C’est une question de civilisation. La France, ce n’est pas une simple zone géographique : c’est un héritage, une continuité, un peuple.
Je suis un enfant de l’immigration. La France m’a tout donné : une éducation, des droits, une liberté, une dignité. Je lui dois tout. C’est à nous, issus de l’immigration, d’être à la hauteur de ce pays qui a accueilli nos parents. L’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est la France qui est une chance pour l’immigré. Dites l’inverse dans n’importe quel autre pays, et vous comprendrez vite ce que je veux dire.
Ce que je défends, ce n’est pas la haine de l’autre. C’est l’amour de la France. L’assimilation n’est pas un rejet : c’est une main tendue. C’est un projet. Un idéal. Un pacte. Et ce pacte est aujourd’hui brisé, à Paris comme ailleurs, par une idéologie du « vivre-ensemble » qui ne produit que de la séparation, du bruit, de la violence, du rejet…
Il y a bel et bien un grand remplacement culturel en cours. Si l’on veut continuer à vivre en France, alors il faut vivre comme les Français. Sinon, il faut avoir l’honnêteté de vivre ailleurs. Ce n’est ni haineux ni radical : c’est simplement du bon sens.
La France est sans doute le pays le moins raciste du monde. Mais c’est aussi le seul pays où on vous traite de raciste dès que vous êtes fier d’être français. Je passe beaucoup de temps à l’étranger, je suis journaliste, producteur mais aussi entrepreneur, je voyage beaucoup et je vous le garantis : dans tous les pays du monde, le patriotisme est une évidence. Il n’y a qu’en France que cela pose problème. Et c’est précisément cela que je dénonce.
Je continuerai à dire ce que je vois, à décrire ce que je ressens, même si cela dérange. Parce que je n’ai qu’un camp : la France.
Radouan Kourak
Journaliste, producteur et entrepreneur

















