Edito
08H25 - dimanche 25 mai 2025

Cannes, Palme d’or à Jafar Panahi… Et la censure créa le cinéma iranien… L’Opi’News de Michel Taube

 

En 2014, nous publions un article d’Asal Bagheri* « Et la censure créa le cinéma iranien » avec une photo de la première femme qui apparut face caméra sous le régime des mollahs. Quinze ans plus tard, le Festival de Cannes consacre et sacre une fois de plus le cinéma iranien dont le génie tient beaucoup à la censure.

Et la censure créa le cinéma iranien

Car la liberté est toujours plus forte que le tyran et finit par l’emporter.

Mais cette victoire de la liberté, qui sera celle du peuple iranien mais aussi du monde entier, si elle est inévitable, irréversible, elle suppose, comme y a appelé Jafar Panahi en recevant la Palme d’or, que toutes les forces iraniennes avant tout se fédèrent pour faire tomber la dictature des mollahs.

Malgré les appels du mouvement « Femme, vie, liberté », cette unité manque cruellement pour le moment. Pour longtemps encore ?

Michel Taube

Asal Bagheri est spécialiste du cinéma iranien et enseignante chercheuse à l’université de Cergy Paris.

Directeur de la publication