La chronique de Patrick Pilcer
17H28 - mardi 7 novembre 2023

La vie d’un enfant à Gaza vaut-elle la vie d’un enfant israélien ? Quand les barbares du Hamas et leurs collabos utilisent les mêmes mots que les nazis ! La chronique de Patrick Pilcer

 

Depuis le Pogrom ignoble commis par les barbares du hamas le samedi 7 octobre, et la guerre que mène, depuis, Israël pour libérer les près de 250 otages et éradiquer ce groupe terroriste, les partisans du hamas et leurs collabos, dans les universités américaines comme en France sur les bancs de l’Assemblée, entonnent ce refrain, détestable comme le souligne le Président Macron, « la vie d’un enfant à Gaza vaut bien la vie d’un enfant israélien ».

C’est pourtant une évidence, bien sûr, quelle que soit la couleur du drapeau, la vie d’un enfant a le même prix. Et j’inclus même en cela la vie des adolescents de Gaza qui ont participé au Pogrom, kalachnikov en main, ou qui ont craché sur les otages, violenté les dépouilles exhibées en place publique, des adolescents complètement endoctrinés par les prêches des frères musulmans dans les mosquées et écoles du hamas, mais aussi par les écrits et discours antisémites de Mahmoud Abbas, des adolescents prêts à toutes les ignominies, pour des bonbons…

Poser cette comparaison relève de la manipulation des mots, des idées, et in fine des esprits. Pire, cette manipulation ne vient pas de nulle part. Elle reprend, au mot près, la défense des dignitaires nazis lors du procès de Nuremberg, après la seconde guerre mondiale. En particulier, la défense d’Otto Ohlendorf.

Ce SS, à la tête du Einsatzgruppe D, est responsable de l’assassinat de plus de 90 000 juifs au sud de l’Ukraine, en 1941 et 1942, avant de rejoindre tranquillement le ministère de l’Economie du Reich les derniers mois de la guerre.

Comment ce triste SS tenta-t-il de se défendre lors de son procès ? 

Pour commencer, bien sûr, il disait qu’il ne faisait qu’obéir aux ordres, un simple exécutant.

Ensuite pour les massacres d’enfants, « tout d’abord ils allaient grandir, et leurs parents ayant été tués, ils allaient assurément représenter un danger aussi important que celui que nous faisaient courir leurs parents »… 

Enfin, tout en se présentant comme un martyr, ce SS prétendait « ne pas être en mesure d’isoler cet événement de ceux de 1943, 1944 et 1945 » où il aurait lui-même « retiré de ses propres mains des enfants et des femmes de l’asphalte brûlant, où il a retiré de ses propres mains de gros blocs de pierre du ventre de femmes enceintes, et où il a vu de ses propres yeux 60 000 personnes mourir en l’espace de 24 heures »…  « dans cette guerre, il aurait vu beaucoup d’enfants allemands tués par des bombardiers alliés ».

Au tribunal de Nuremberg, cette défense fit pschitt, Ohlendorf fut condamné à mort et exécuté comme il se devait. 

Les juges ne s’étaient pas laissés avoir par cette défense de rupture : « il arrive inévitablement que des personnes non militaires soient tuées. Il s’agit d’un événement, certes grave, mais qui est un inévitable corollaire de l’action de combat. Les civils ne sont pas visés individuellement…mais cela est totalement différent, tant en fait qu’en droit, de troupes armées…pénétrant dans les maisons pour en sortir les hommes, femmes et enfants, et les abattre ».

Alors que dire quand on compare les intentions de Tsahal, qui prévient les populations civiles avant d’agir, qui utilise des frappes les plus précises possibles pour éviter les dommages collatéraux, qui met en place un corridor humanitaire, tout cela souvent au détriment de la vie de ses propres soldats, que dire quand on compare cela aux intentions du hamas de faire le plus possible de victimes civiles, de violer, décapiter, brûler, souiller les corps des victimes, kidnapper femmes, enfants, vieillards, tout en plaçant sa propre population en danger de mort, en cachant les terroristes dans les écoles, les mosquées, les hôpitaux, les ambulances, ou dans des tunnels équipés et en y refusant l’abri aux vrais civils. Des terroristes habillés en jogging ou en habits civils, pour mieux se fondre au sein de la population.

Que dire quand les bourreaux se présentent comme des victimes, justifient leurs crimes contre l’humanité par les réactions à leurs actes, ou lorsqu’ils transforment la réalité des faits. Comme lorsqu’ils parlent de Gaza occupée, alors que le hamas gouverne ce territoire depuis plus de 15 ans. Comme lorsqu’ils parlent d’Apartheid pour Israël, où juifs et non-juifs disposent des mêmes droits, alors que le hamas emprisonne, torture et tue les non musulmans, les homosexuels, les athées, et tous ceux qui ne se soumettent pas à son joug !

« Tant en fait, qu’en droit », les intentions sont diamétralement opposées ! Chaque véritable Humain le conçoit. 

Le nier, le justifier, le relativiser, c’est participer au grand œuvre des négationnistes, révisionnistes et collabos d’hier comme d’aujourd’hui.

 

Patrick Pilcer

Conseil et expert sur les marchés financiers, président de Pilcer & Associés, Chroniqueur Opinion Internationale

Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers
Patrick Pilcer, Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers