La chronique de Patrick Pilcer
09H54 - vendredi 13 octobre 2023

Des mots forts mais une France faible ! La chronique de Patrick Pilcer

 

Dans son allocution du jeudi 12 octobre, le Président Emmanuel Macron a trouvé les mots forts pour dénoncer les crimes barbares commis par le Hamas contre les civils en Israël le samedi 7 octobre. Sa parole était juste. Il a parfaitement nommé les choses.

Face à la barbarie, on fait souvent référence à Camus, « un homme ça s’empêche », « mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde », « s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel ».

Emmanuel Macron a employé un langage clair, il a rejeté le « oui mais », le relativisme absurde qui renvoie dos à dos les victimes et les coupables.

Comment « relativiser » les crimes monstrueux contre l’humanité des sauvages du hamas, qui brûlent, violent, décapitent, kidnappent ? Relativiser c’est excuser ! Honte bien sûr à LFI, qui essaie de récupérer quelques votes des « quartiers », sans comprendre qu’il perd le Peuple.

Honte aussi à la « bien-pensance » de Villepin, le penseur de la terrible dissolution de 1997, le dernier défenseur de la politique pro-arabe de la France avec Védrine, politique qui nous a amené dans le mur ! Pour Villepin, la monstruosité du hamas est due à Israël, alors qu’il était de son devoir, ancien homme d’état, de condamner l’idéologie du hamas, celle des frères musulmans.

Il suffit de relire pourtant la charte du hamas pour le vomir. Mais ce triste Villepin est aveugle face à la réalité et ne sait plus lire l’antisémitisme viscérale, la haine des non musulmans, des francs-maçons, du Rotary, des LGBT, des femmes libres, etc… que contient cette charte, le credo de ces monstres créés par les frères musulmans. La parole de Villepin comme de LFI est dangereuse, elle épaissit le mensonge universel. Villepin et LFI n’ont pas su, ni voulu, s’empêcher !

Mais la Parole du Président Macron suffit-elle ? Cette semaine, le texte lu dans les synagogues est le premier chapitre de la Genèse, Berechit, où la Parole Divine crée le monde et l’Homme. Au commencement fut la Parole, au commencement fut le Verbe. On peut espérer que la parole suffise, mais nous savons que la parole sans acte, même avec des mots forts, est bien faible. Et si Dieu a créé l’Homme, c’est aussi pour « finir le travail », et améliorer le monde.

Quand Al Qaeda a frappé les Etats-Unis, nous avons trouvé les mots forts, et les actes, pour frapper Al Qaeda et l’Afghanistan qui l’aidait. Puis à chaque fois que nous avons été frappés, que nos citoyens ont été frappés, Charlie Hebdo, Hyper-Cacher, Bataclan, Nice, nous avons trouvé les mots forts, et les actes, pour frapper Daesh, l’Irak, la Syrie et le Sahel qui les abritaient. Nous les avons frappés « chirurgicalement » mais nous avons frappé en acceptant les très très nombreuses victimes collatérales, car ces lâches se cachent dans les écoles, les hôpitaux, au milieu des enfants et des ONG.

Nous comprenons parfaitement le combat d’Israël, nous regrettons les victimes innocentes mais nous comprenons qu’elles sont les victimes du hamas, non d’Israël !

Mais la France ne peut rester dans la Parole, elle doit aussi agir, car 13 de nos enfants, français, ont été massacrés par les barbares et 17 au moins sont otages.

La France doit agir et elle le peut. Militairement si besoin comme diplomatiquement car le hamas a ses protecteurs, l’Iran bien sûr, qu’il faudra très vite neutraliser, mais aussi le Qatar. C’est au Qatar, dans des palaces, que vivent les principaux chefs du hamas. Le Qatar ne finance pas que le PSG et les réseaux des frères musulmans, ni certains politiques européens (où en est le QatarGate ?) ; il finance le hamas !

Le Qatar finance et abrite ceux qui ont tué nos enfants, Français, ceux qui détiennent nos otages, Français ! Nous avions frappé l’Afghanistan, nous avions frappé l’Irak, la Syrie, le Sahel pour les mêmes raisons, et là nous restons dans la Parole !

Le Qatar doit, immédiatement et impérativement, faire libérer tous les otages, « neutraliser » le hamas, arrêter tous ses financements aux réseaux frèristes sur notre sol, et nous devons interdire toutes les associations liées au frères musulmans !

Sommes-nous forts dans les mots, faibles et impuissants dans les actes ? Nos ennemis, à l’extérieur comme à l’intérieur, analysent nos réponses.

L’heure n’est plus à être aimé, mais à être craint !

Monsieur le Président, il est grand temps d’être fort et puissant !

 

Patrick Pilcer

Conseil et expert sur les marchés financiers, président de Pilcer & Associés, Chroniqueur Opinion Internationale

Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers
Patrick Pilcer, Président de Pilcer & Associés, conseil et expert sur les marchés financiers