Edito
05H00 - vendredi 17 février 2023

Monsieur Noël Le Graët, les goujats ne sont pas des criminels, mais, s’il vous plaît, dégagez ! L’édito de Michel Taube

 

Papy fait de la résistance et il a bien tort !

Noël Le Graët aura peut-être été un bon président à la tête de la plus grande Fédération nationale sportive mais l’homme finira humilié et honni, à la hauteur de ce que ses bassesses ont révélé de lui.

Les griefs à son égard sont nombreux mais concentrons-nous sur son sexisme et sa conception de la femme telles qu’elles ressortent de nombreuses révélations.

Noël Le Graët est un goujat et si la goujaterie n’est pas un crime, ce trait de caractère a participé de son pouvoir omnipotent. Pendant des siècles, l’irrespect participait de la domination des hommes sur les femmes.

Chez ces goujats, au fil des années, la toute-puissance que leur a conféré le pouvoir a nourri un sexisme dégueulasse et la certitude que les femmes sont avant tout des objets sexuels.

Leur idée dégradée de la femme remplit une fonction décisive dans l’organisation des pouvoirs et joue un rôle clé dans les plafonds de verre qui empêchent encore trop souvent les femmes d’accéder au firmament des pouvoirs. Car justement elles butent sur ces quarterons de goujats bien décidés à garder leur place au soleil.

Il est temps que ces mammouths, ces dinosaures du pouvoir à l’ancienne, cèdent leur place à des hommes respectueux des femmes et aux femmes bien entendu elles-mêmes.

Noël Le Graët nuit à la cause des vrais hommes, certainement séducteurs mais dans le respect toujours ! C’est ce qu’attendent d’eux les femmes, les vraies. Des Noël Le Graet doivent dégager au plus vite car, pire, ils donnent à des Sandrine Rousseau une raison d’être qui jette sur les hommes un discrédit qu’ils ne méritent pas.

Michel Taube

Directeur de la publication

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