En 2022, le Parti Radical, plus ancien mouvement politique de France encore en activité, fait le pari de la fidélité aux valeurs et de leur adaptation à un monde en pleine mutation. En élisant Patrick Pilcer au poste de Secrétaire Général de la Fédération de Paris, le Parti réaffirme son attachement à une certaine idée de la République : celle d’un libéralisme assumé, tempéré par la solidarité, et fondé sur une laïcité ferme mais inclusive.
Expert reconnu en finance de marché, intellectuel engagé, homme de parole autant que d’idées, Patrick Pilcer incarne cette génération de citoyens qui n’attend pas que le débat public se redresse : il le provoque, il l’élève.
Une République en héritage, une République à réinventer
« Le Parti Radical, ce n’est pas la nostalgie d’un passé glorieux, c’est l’exigence de faire vivre nos principes dans le présent. »
Dans ses premières déclarations, Patrick Pilcer affirme avec clarté la ligne politique qui est la sienne : laïcité, liberté économique, progrès social, solidarité républicaine. Ce carré de valeurs constitue, selon lui, la trame d’un contrat social à la française, aujourd’hui fragilisé mais plus que jamais nécessaire.
La laïcité n’est pas, dans sa bouche, un mot galvaudé, mais un principe actif, une boussole. La laïcité n’a pas besoin d’adjectif : les adjectifs la limitent, l’enferment, alors que nous avons besoin de ce beau principe dans toutes ses dimensions. Elle n’exclut pas : elle garantit. Elle n’uniformise pas : elle libère de toute domination dogmatique. Pilcer, fidèle à l’héritage de Ferdinand Buisson et de Léon Bourgeois, défend une laïcité de combat quand il le faut, de cohésion toujours.
Un libéralisme de responsabilité
Formé à la rigueur des chiffres et à l’éthique des institutions, Patrick Pilcer est un libéral. Mais un libéral radicalement différent de l’image caricaturale trop souvent accolée au mot. Pour lui, le libéralisme économique n’est pas un laisser-faire, mais une exigence de performance, d’innovation, de mérite, et de résultat : autant dans le secteur privé que dans les services publics.
Il le dit sans détour : « Il n’y a pas de solidarité durable sans prospérité. Il n’y a pas d’économie solide sans responsabilité. »
Son engagement au Parti Radical est donc cohérent : la liberté individuelle, qu’elle soit économique, professionnelle ou sociétale, est indissociable d’un socle commun de solidarité et de droits. C’est tout le sens du solidarisme radical, doctrine fondatrice du parti, qu’il s’attache à faire vivre dans une société traversée par les inégalités et les tensions identitaires.
Moderniser sans renier : le défi radical
Au moment où la politique semble s’éloigner des citoyens, où les repères idéologiques se brouillent, Patrick Pilcer veut faire de la Fédération de Paris un laboratoire de la République du XXIe siècle. Une République de responsabilité, de clarté, et d’exigence.
Son projet ? Refonder une parole politique claire, réconcilier l’efficacité et la justice, redonner à la politique sa vocation d’intérêt général, tout en modernisant l’appareil militant.
Le mot d’ordre : radicalité républicaine
Le mot « radical », dans la bouche de Patrick Pilcer, n’est ni un slogan, ni une posture. C’est une exigence de cohérence, un appel à agir sur les causes plutôt que de panser les symptômes. Radical au sens d’un retour aux racines de la République.
« Nous ne devons pas avoir honte d’être radicaux, parce que nous sommes profondément républicains. Et nous ne devons pas avoir peur d’être républicains, parce que nous sommes profondément humanistes. »
Dans une époque de transitions, de fragmentation politique, de retour des extrêmes, son élection sonne comme un rappel : la République peut encore être une promesse, à condition d’être tenue.
Michel Taube




















