Chroniques
06H14 - dimanche 28 novembre 2021

Iel ielle iels ieles, celeux…

 

Ciel ! Iels sont devenu(e)s fous/folles !
Traduction en français : Ciel ! Ils sont devenus fous !

Et Dieu créa l’Homme, la Femme… Adam, Eve et…. Il manque quelqu’un ?
Y a t-il un troisième personnage caché ?

Depuis des millénaires, la vie terrestre fonctionne autour de deux sexes complémentaires, l’homme et la femme, la femme et l’homme, unis pour créer les deux parties de l’embryon, essentiel à toute vie.

Certaines personnes ne se reconnaissent pas dans ce modèle, et vivent mal cette dualité qui leur semble primaire, mais qui reste l’essence même de la vie et qu’on ne peut pas renier.

Par ses règles grammaticales et la richesse du vocabulaire, la langue française exprime et distingue parfaitement le masculin du féminin. La langue française n’est pas un lieu d’expression militante de personnes en quête d’un idéal intime. On a permis aux gourous de la théorie du genre d’effacer les différences sexuelles entre filles et garçons. 

En matière d’écriture, cela donnera indifféremment : il, elle, tiel, tielle…, sous-entendant que la langue française serait sexiste. En grammaire, nous avons tous appris que si deux sujets, l’un masculin et l’autre féminin, sont traités, c’est le masculin qui l’emporte. Nier et combattre cette règle n’a aucun intérêt !

Comment expliquer à un jeune gamin que s’il joue au foot il n’est pas forcément un garçon, ou expliquer à une fille que si elle joue à la poupée, elle n’est pas forcément une fille. Comment convaincre un enfant en lui faisant croire que son père est sa mère et que sa mère est son père ?!

Encore une tartufferie qui nie toute différenciation entre l’homme et la femme. Un enfant a besoin de réel, de règles simples et claires, ou plus simplement de se laisser aller là où la nature mène les humains. Mais nous sommes dans l’ère de la déconstruction et du quoiqu’il en coûte. Détruire l’équilibre d’un enfant vaut bien un iel sans doute ! 

En Finlande, à l’hôpital principal d’Helsinki, les psychiatres ont constaté qu’un nombre croissant d’enfants avaient du mal à supporter cette indifférenciation des sexes. La médecine et le gouvernement, sans doute plus pragmatiques qu’en France, ont mis immédiatement un terme à ce processus de déconstruction de l’enfant guidé par les adeptes malfaisants de la théorie du genre.

Le concept de « gender » est né aux États-Unis dans les années 1970. Il est né en plein mouvement féministe d’une réflexion autour du sexe et des rapports hommes-femmes. Le concept de genre ne commence à être étudié en France qu’à partir des années 1990.  

Faut-il que la France passe par les mêmes étapes, et abandonne nos enfants aux idéologies de groupe et de gouvernement irresponsables, pour les confier ensuite à des psychiatres et des psychologues qui passeront une dizaine d’années à reconstruire les enfants perturbés ?

Genré ou pas genré, les « dégenrés » du genre ont confondu incontestablement égalité et identité.

A noter que la notion de genre s’est éteinte aux États-Unis. Il faut souhaiter qu’il en soit de même en France. 

 

Silvia Oussadon Chamszadeh, fondatrice du Torchis.com, et Daniel Aaron, chroniqueur Opinion Internationale

Article paru le 20/11/21 dans https://letorchis.com/, follicule d’humeur et de culture