Police(s)
10H50 - mercredi 18 mai 2016

Contre les casseurs, des méthodes efficaces existent !

 

Les casseurs profitent des contestations sociales pour semer trouble et violence. Pour contrer et combattre ces professionnels de l’émeute, il existe des méthodes simples et efficaces. La technologie de l’ADN synthétique, par exemple, est une parade peu onéreuse qui a prouvé son efficacité dans la gestion des foules dans de nombreux pays.

Crédit photo : Caroline BN, Wikimedia Commons

Crédit photo : Caroline BN, Wikimedia Commons

Lutter contre les casseurs est devenu un enjeu incontournable pour les pouvoirs publics mais aussi pour les organisations syndicales dont le message est souvent occulté par les actions de ces militants ultraviolents infiltrés dans les cortèges. Comment repérer les casseurs, comment les identifier et les mettre hors d’état de nuire ? Les services de police spécialisés dans les techniques de maintien ou de rétablissement de l’ordre ont dans leurs tiroirs de nombreux projets plus ou moins aboutis et plus ou moins fous. Mais une technologie risque bien de faire son apparition très vite dans les dotations d’équipement des forces de l’ordre : l’ADN synthétique.

De nombreux commerces l’utilisent déjà dans le cadre de la lutte contre les braquages et vols à main armée. Le principe est simple : aspergés par un système anti-intrusion, les malfaiteurs sont marqués. Ainsi, lorsqu’ils sont soumis à une lumière émettant des ultraviolets, l’ADN synthétique déposé sur leur peau, ou leurs vêtements, apparaît clairement. Son prélèvement indique alors le lieu où il a été aspergé. Une société anglaise Selectmark a même développé une application destinée aux forces de maintien de l’ordre dans le cadre de manifestations sur la voie publique. Il s’agit d’un pistolet spécialement conçu pour tirer des balles en plastique contenant des fragments d’ADN de synthèse afin de marquer les fauteurs de trouble. Ce pistolet est réputé redoutable car sa portée, de 30 à 40 mètres, serait d’une précision centimétrique. Ces fragments, uniques et géolocalisables, permettraient aux services enquêteurs de retrouver les suspects, les confondre et les interpeller quelques heures ou jours plus tard. Ces systèmes qui n’ont pas encore été expérimentés en France mais ont servi de preuves devant les tribunaux pourraient bien avoir un effet particulièrement dissuasif. Il serait urgent de les déployer dans les unités de maintien de l’ordre.

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Omri Ezrati