Malgré l’encouragement du G20 aux efforts vers une transparence fiscale accrue, plusieurs ONG se disaient dimanche très déçues par les annonces jugées « timides » et « insuffisantes ».
Un des engagements fort des pays les plus riches du monde réunis à Brisbane porte en effet sur la régulation financière et sur la transparence fiscale. Conformément aux souhaits de nombreux pays dont la France, le G20 a insisté sur la nécessité de travailler, entre autres, sur le shadow banking (la finance de l’ombre).
Financial Transparency Coalition, réseau fédérant neuf ONG spécialisées, considère que « le G20 reconnait les failles du système financier, mais ignore les vraies solutions». Les ONG reprochent en particulier aux initiatives du G20 de ne pas rendre public les registres qui révèlent qui sont les bénéficiaires véritables des entreprises.