La Commission des lois de l’Assemblée a décidé le mercredi 2 décembre de mettre en place une « veille parlementaire », le temps que dure l’état d’urgence décrété et prolongé pour trois mois à la suite des attentats du 13 novembre. Le but est de surveiller « le comportement des services auxquels ont été consentis temporairement des pouvoirs particuliers et ainsi prévenir, le cas échéant, tout risque d’abus », selon le président de cette commission Jean-Jacques Urvoas.